Sa Majesté le Roi Mohammed VI est représenté à ce sommet par le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch.
La délégation marocaine est notamment composée du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita, de l'ambassadeur du Maroc au Royaume de Bahreïn, Mustapha Benkhayi, et de l'ambassadeur du Maroc au Caire et délégué permanent du Royaume auprès de la Ligue arabe, M. Mohamed Ait Ouali.
Les dirigeants arabes examineront une série de questions d'ordre politique, économique, social, culturel et sécuritaire, les projets de décisions inscrits à l'ordre du jour et le projet de Déclaration finale qui devra sanctionner les travaux du sommet.
L'ordre du jour s'articule autour de sujets relatifs à l'action arabe commune et à la coopération avec d'autres blocs régionaux. L'accent sera aussi mis sur le rapport de la présidence du 32ème sommet arabe relatif à l'action de l'Instance de suivi de la mise en œuvre des décisions et engagements, ainsi que sur le rapport du Secrétaire général sur l'action arabe commune.
Les développements de la question palestinienne, et les progrès réalisés dans la perspective de l'établissement de la Grande zone de libre-échange arabe et de la création d'une Union douanière régionale figurent également au menu des travaux.
Le sommet de Manama discutera, en outre, de la coopération arabe en matière de technologie financière, d'innovation et de transformation numérique, de la stratégie arabe de sécurité hydrique pour faire face aux défis futurs du développement durable et de la stratégie arabe pour les jeunes, la sécurité et la paix.
Il examinera aussi une proposition de création d'un Observatoire pour l'autonomisation économique de la femme, des questions liées à la lutte contre les effets du changement climatique, la stratégie arabe pour les droits de l'Homme et la stratégie arabe commune de lutte contre le terrorisme.
Ce 33ème sommet arabe ordinaire se tient dans un contexte marqué par les tensions liées à la situation dans la bande de Gaza, mais aussi par des défis sécuritaires et économiques qui requièrent une solidarité interarabe accrue, au service de la paix et de la stabilité régionales.