Les participants à cette rencontre ont souligné les opportunités qu'offrent désormais les nouvelles technologies tant sur les plans économique, social et culturel, s'arrêtant tout de même sur les défis posés par la révolution numérique en termes d'éthique, de respect de droits de l'homme et d'intégration de l'approche genre.
Intervenant à cette rencontre, Gabriela Ramos, sous-directrice générale de l'UNESCO pour les Sciences sociales et humaines, a souligné l'importance d'intégrer la dimension éthique dans toute approche se rapportant aux nouvelles technologies, spécialement l’IA, notant que le but est de permettre à tous les pays à travers le globe de faire connaître leur histoire et civilisation.
Par ailleurs, Mme Ramos a précisé que les femmes ne sont pas assez représentées dans les équipes chargées de développer des technologies comme ChatGPT, ajoutant qu’il est désormais indispensable de respecter l'éthiques dans l'utilisation des nouvelles technologies comme l’IA et de promouvoir les investissements dans ce domaine pour développer des stratégies et des solutions efficaces.
Pour sa part, Yassine Zaghloul, Président de l’Université Mohammed I de Oujda, a souligné que le respect des droits de l’Homme est "une exigence" dans le cadre des changements que connait le monde dans différents domaines liés à l’IA, affirmant que plusieurs rapports nationaux et internationaux démontrent que dans un futur proche, de nouveaux métiers verront le jour, tandis que d’autres disparaîtront.
Le Président de l’Université Mohammed I de Oujda a également assuré que l’université joue "un rôle fondamental dans la formation du capital humain", mettant en avant les efforts déployés par le ministère de tutelle afin de répondre au mieux à ces enjeux.
Dans le cadre de sa participation au SIEL 2024, le stand du CNDH offre à ses visiteurs un voyage à la découverte d'une panoplie d'ouvrages sur les droits humains, une interaction avec des experts nationaux et étrangers autour de thématiques s'inspirant de la mémoire, de l'histoire et des écrits de femmes sur les réparations des préjudices.