Initiée sous le slogan "Tous pour la protection des femmes victimes de violence", cette rencontre a été une occasion de se pencher sur le travail fait par cette commission relevant de la circonscription de la Cour d'appel de Ouarzazate durant cette étape et d’évaluer les réalisations accomplies.
Intervenant lors de cette réunion, le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Ouarzazate, Mohamed Mounir Idrissi, a souligné l’intérêt accordé par le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, aux catégories vulnérables, notamment les femmes et les enfants victimes de violence.
Il a mis l’accent sur la nécessité d’une adhésion active et sérieuse de la part de l’ensemble des acteurs concernés à la mise en œuvre du plan d’action de la commission régionale de prise en charge des femmes victimes de violence, relevant que ce plan vise, notamment, la sauvegarde des droits et libertés garantis aux femmes et enfants victimes de violence par la Constitution et les chartes internationales.
"La Présidence du Ministère public s’est engagée à interagir avec les politiques publiques, ainsi qu’à protéger les droits, les libertés, la sécurité et l’ordre publics et à moraliser la vie publique", a-t-il affirmé, exprimant la détermination du Parquet à protéger certaines catégories de la société pour des raisons particulières, surtout les femmes et les enfants victimes des différentes formes de violence.
Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Ouarzazate a rappelé, dans le même contexte, la déclaration de Marrakech sur la lutte contre la violence faite aux femmes, signée le 8 Mars 2020 sous la présidence effective de SAR la princesse Lalla Meryem.
Il a évoqué aussi la signature du Protocole territorial de prise en charge des femmes victimes de violence entre la Présidence du Ministère public, le ministère de la Solidarité, du Développement social, de l'Égalité et de la Famille et le ministère de la Santé, ainsi qu’un autre accord signé avec le ministère de l’Education nationale sur l’activation de la loi relative à l’obligation de l’enseignement fondamental.
Cette réunion a été marquée par la participation des membres de la commission régionale de prise en charge des femmes victimes de violence, des représentants des départements ministériels concernés, des acteurs de la société civile ainsi que des officiers de police judiciaire.