"Aujourd’hui, grâce à la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, nous avons une chaîne de savants qui œuvrent ensemble pour enrichir la bibliothèque islamique africaine avec des œuvres de qualité", a ajouté M. Kébé dans une déclaration à la MAP à l’occasion de la célébration de la Fête du Trône, soulignant que la Fondation représente "un maillon fort dans cette chaîne reliant les pays africains".
Le rôle de cette structure ne se limite pas au raffermissement des liens interafricains, puisqu’elle a permis également de les fructifier par la préservation et l’ajustement du patrimoine commun aux réalités de l’heure et aux besoins des populations, aussi bien musulmanes que non musulmanes.
L’édifice rassembleur que constitue la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains renseigne sur la singularité du modèle religieux marocain qui, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, "offre une vision de l’Islam qui rassure et assure vie et sécurité dans l’équilibre et la diversité", a soutenu M. Kébé, enseignant à l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.
Il a, dans ce sens, souligné que les confréries soufies au Sénégal et en Afrique de l’Ouest ont une référence marocaine pour la plupart d’entre elles, un constat qui consacre le positionnement du Royaume en tant que "terre de spiritualité, d’amour mystique pour le Messager d’Allah et les saints de l’Islam", mettant en avant la Haute sollicitude dont le Souverain entoure les confréries au Sénégal et en Afrique.
"Si de nos jours les confréries offrent un levier au service de la promotion des relations religieuses et, plus généralement, des relations humaines, c’est aussi parce que le Royaume a su protéger et préserver ce patrimoine spirituel sur son sol", a dit M. Kébé.