S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre organisée en partenariat avec la Coordination régionale de l'Entraide nationale de Fès-Meknès sous le thème "Un quart de siècle d’édification et de développement : le pari d'un Roi et de son peuple", la présidente de l'Association "Espace de Développement Durable", Halima Zoumi, a souligné l'importance de cette commémoration.
"Vingt-cinq ans de règne, c'est un quart de siècle de transformations profondes pour notre pays", s’est réjouie Mme Zoumi, mettant en lumière les nombreux chantiers initiés depuis l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI.
Elle a, dans ce sens, relevé la dynamique des réformes successives engagées et qui ont permis de renforcer le processus démocratique et l'ouverture politique du pays.
Mme Zoumi a mis en avant les progrès réalisés dans divers domaines, notamment l'éducation, la santé, l'emploi et le développement régional.
Elle a également souligné la résilience du Maroc face aux défis rencontrés au cours de ces 25 dernières années, tels que la sécheresse, les crises économiques mondiales et les catastrophes naturelles comme le récent séisme d'Al Haouz.
Un accent particulier a été aussi mis sur le lien fort qui unit le Souverain à son peuple.
"Nous avons vu un Souverain proche de son peuple, attentif à ses souffrances et déterminé à trouver des solutions", a affirmé Mme Zoumi.
Dans une déclaration à la MAP, Rachid Benomar, professeur d'histoire contemporaine du Maroc à l'Université Moulay Ismail, a souligné l'importance des réalisations accomplies sous la conduite éclairée de SM le Roi.
Le chercheur a mis en lumière les mutations profondes et significatives que le pays a connues.
Dans le même ordre d’idées, il a fait état d’efforts tous azimut pour le renforcement des droits de l’Homme, rappelant la création de l'Instance Equité et Réconciliation qui a constitué un "tournant majeur dans la promotion de la justice transitionnelle".
L'universitaire a également insisté sur l'importance de la Constitution de 2011, qui a consacré de nombreux acquis pour le citoyen marocain, ainsi que les projets structurants d'infrastructure, qui ont un impact indéniable sur le développement des régions autrefois marginalisées, notamment dans le nord et le sud du pays.
Ces initiatives, a-t-il ajouté, ont contribué à attirer un grand nombre d’investissements au Maroc.
M. Benomar a aussi évoqué le leadership religieux du Maroc en Afrique, rappelant les accords conclus avec un certain nombre de pays de la région, l’édification de plusieurs mosquées dans le continent, ainsi que la distribution de plus de 500.000 exemplaires du Coran.
L'historien a mis l'accent par ailleurs sur le retour du Maroc au sein de l'Union africaine.
Il a, dans ce sens, souligné la politique de coopération "gagnant-gagnant" adoptée par le Maroc envers les pays africains, notamment dans les domaines de l'éducation et de la gestion de la migration.
Pour conclure, M. Benomar a affirmé que toutes ces réalisations témoignent de la détermination du Roi Mohammed VI à donner au Maroc la place qui lui sied au sein du concert des Nations développées.