Dans un article publié ce mercredi, le quotidien américain relève que la capitale du Souss “pourrait détenir la solution au problème du stress hydrique dans un monde en proie au réchauffement climatique”, notant que la baisse des coûts des énergies renouvelables a rendu le dessalement plus abordable, offrant ainsi au Royaume une nouvelle source d'eau potable et d'irrigation.
L’usine d’Agadir a une capacité initiale de produire 275.000 m3/j, dont 150.000 destinés à l'eau potable (une quantité suffisante pour couvrir les besoins quotidiens en eau d’un million de personnes), alors que le reste est réservé à l’irrigation, relève la publication dans ce reportage signé Yusuf Khan.
Cette station de dessalement de l’eau de mer est respectueuse de l’environnement et bénéficie de l'abondance de l'énergie éolienne et solaire, souligne la même source.
D’un coût global de 4,41 milliards de dirhams (MMDH), dont 2,35 milliards pour la composante irrigation et 2,06 MMDH pour l’eau potable, cette infrastructure hydraulique située dans la province de Chtouka-Aït Baha, représente une alternative innovante pour endiguer le déficit hydrique et offrir une nouvelle solution en matière de ressources en eau.
Le Wall Street Journal relève, par ailleurs, qu’une station similaire d’une capacité plus importante est en cours de construction à Casablanca, ajoutant qu’au Maroc, la part des énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire a augmenté, se situant désormais à environ 20% de la production.
Le Royaume table sur la production de la moitié de son électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030, rappelle le quotidien des milieux d’affaires, en citant l’Agence marocaine des énergies renouvelables.