Co-présidée également par le président de la 78è Assemblée générale de l’ONU, Dennis Francis, cette réunion a été initiée samedi par l’APM, en partenariat avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (DECT) relevant du Conseil de sécurité et les Missions permanentes du Maroc et d’Italie auprès de l’organisation internationale à New York.
Lors de cet événement tenu avec le soutien du Centre d'études mondiales relevant de l’APM, l’accent a été mis sur le rôle des parlements à l’échelle nationale et internationale dans la mise en œuvre des accords internationaux et les objectifs du Pacte pour l’avenir, notamment à travers les institutions de bonne gouvernance.
Intervenant à cette occasion, M. Mayara a fait part de l’engagement de l’APM et de ses membres dans la région euro-méditerranéenne et du Golfe, depuis sa création en 2005, à garantir la mise en oeuvre et le suivi des résultats des délibérations de l’ONU, et ce à travers des mécanismes innovants pour assurer une action efficace et coordonnée dans le cadre de la gouvernance mondiale.
Il a, dans ce cadre, mis l’accent sur le rôle de premier plan dont s'acquittent les parlementaires à l’échelle nationale, régionale et et internationale dans le suivi de la mise en œuvre des accords multilatéraux et du respect du droit international par tous les États membres des Nations Unies, ainsi que dans la mise en oeuvre des objectifs du Pacte pour l'avenir afin de garantir une justice égale pour tous et établir une bonne gouvernance à tous les niveaux, en plus de créer des institutions transparentes, inclusives, efficaces et responsables.
Dans un monde confronté à une escalade de la violence et à l'incertitude, il incombe désormais, a-t-il dit, aux parlementaires de contribuer aux efforts des institutions internationales, dont l’ONU, afin de trouver des solutions urgentes, efficaces et durables aux défis communs, notamment les conflits actuels et les risques croissants associés aux activités terroristes et criminelles.
L'intervenant a aussi évoqué l’utilisation malveillante de l’intelligence artificielle et des technologies émergentes, les flux migratoires irréguliers, la crise climatique, la désertification, la pénurie de ressources naturelles et l’insécurité alimentaire.
Dans ce contexte, M. Mayara a souligné que le Parlement méditerranéen, de par sa position et à travers les plateformes de coordination avec ses partenaires stratégiques, contribue aux discussions sur les moyens susceptibles de réinventer le système multilatéral et la gouvernance mondiale.
Parmi ces plateformes figurent le Forum parlementaire économique de Marrakech pour la région euro-méditerranéenne et le Golfe, le Forum des femmes parlementaires, la Plateforme académique, le Comité économique et le Centre d'études mondiales (CGS).
Et d’ajouter que les parlements membres de l’APM sont pleinement engagés à garantir que tous les différends régionaux et internationaux soient résolus de manière pacifique, en mettant à contribution tous les outils et mécanismes disponibles dans la Charte des Nations Unies.
Il a enfin annoncé deux initiatives qui seront développées par l’APM pour soutenir les objectifs du Sommet de l’avenir, à savoir la création d’un observatoire parlementaire permanent du Sud sur les objectifs de développement durable, qui sera basé et géré par le Maroc, outre un observatoire parlementaire permanent mondial sur l'utilisation malveillante de l'intelligence artificielle et des technologies émergentes.
Cette structure sera supervisée par le CGS et servira de plateforme pour surveiller, analyser et promouvoir des lois et des principes efficaces afin de garantir que ces outils ne soient pas utilisés par des groupes terroristes et criminels.
Ont également assisté à cette réunion, notamment l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, l’ambassadeur représentant permanent de l’Italie à New York, Maurizio Massari, la directrice exécutive du Comité onusien contre le terrorisme, Natalie Gherman, ainsi que des membres de l’APM.