Dans un communiqué, la Fondation a indiqué que cette opération, présidée par le gouverneur de la préfecture de Meknès, Abdelghani Sabbar, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l'axe "Insertion économique" qui vise les catégories vulnérables parmi les anciens détenus avec le soutien de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), sur la base d'une convention de partenariat entre la Fondation et le comité provincial de l'INDH de la préfecture de Meknès pour le financement de projets générateurs de revenus au profit de cette catégorie visant à garantir les conditions d'une vie décente à cette catégorie et prévenir toute récidive.
Le programme de soutien des petites entreprises au profit de cette frange de la société s'appuie sur un projet de vie personnel conçu avec le bénéficiaire après sa remise en liberté, et qui passe par plusieurs étapes : le diagnostic, le parachèvement de la qualification le cas échéant avec le concours des acteurs concernés et l'assistance et le suivi assurés par les centres d'accompagnement et de réinsertion, en partenariat avec les autorités et les parties institutionnelles concernées, conformément à la nature de la formation et à l'expérience des bénéficiaires d'une part, et aux besoins du marché de travail et aux caractéristiques socio-économiques de la région d'autre part, ajoute le communiqué.
Créée en janvier 2002, la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus veille à promouvoir les programmes de réinsertion au sein des établissements pénitentiaires et d'accompagnement après la remise en liberté de leurs pensionnaires.
Elle constitue une force de proposition et un levier en matière de réinsertion et de renforcement des valeurs de citoyenneté et de consécration de la culture des droits de l'Homme, tout en œuvrant à la préservation de la dignité du citoyen, selon une approche intégrée et une action participative avec plusieurs secteurs et acteurs en relation avec le domaine.