C'est d'ailleurs cette position constante que le Souverain a réaffirmée en ce jour de souvenir, en réitérant "Notre condamnation la plus vigoureuse du terrorisme ignoble, sous toutes ses formes, et quels qu'en soient les mobiles et les motivations, car il est contraire aux valeurs de tolérance prônées par l'Islam. Il s'oppose en outre aux principes universels sublimes qui tiennent pour sacré le droit à la vie, droit que Nous avons tenu à consacrer dans la Constitution du Royaume en tête des droits humains, tels qu'ils sont universellement reconnus".
Frappé à plusieurs reprises par des actes odieux tels ceux de Casablanca le 16 mai 2003, du 11 mars au quartier Sidi Moumen et des 10 et 14 avril 2007 au quartier Al Farah et à l'Avenue Moulay Youssef (Casablanca), le Maroc était en effet, et à chaque fois, visé dans son modèle singulier de démocratie et de développement qui puise son essence dans une identité plurielle et une civilisation séculaire.
Les évènements du 16 mai 2003 et ceux qui les ont suivis, avaient clairement montré que le pays est devenu une cible du terrorisme, ce qui a amené les pouvoirs publics à mettre en œuvre une stratégie globale, initiée par SM le Roi Mohammed VI, à travers des plans de sécurité préventive pour barrer la route devant le danger du terrorisme.
C'est en effet à la faveur de ces plans, qui ont toujours recueilli une forte adhésion et une unanimité sans faille de la part d'un peuple solidaire et tolérant, qu'ont été démantelées bon nombre de cellules terroristes dont les plans ignobles ont été déjoués par des forces de l'ordre toujours aux aguets.
Sur le plan international, et chaque fois qu'il était confronté à la recrudescence de ce terrorisme aveugle, le Maroc se trouvait conforté dans sa politique de fermeté en matière de lutte contre le terrorisme, comme en témoignent les nombreuses marques de sympathie et de solidarité que la communauté internationale s'empressait d'exprimer à l'adresse des autorités marocaines. Des messages de soutien qui, à chaque fois, mettaient en avant les desseins, les tenants et aboutissants de ces actes condamnables qui ne pouvaient tremper ou duper.
La sympathie de la communauté internationale n'est en effet que la marque de reconnaissance que toute la communauté internationale éprouve face à l'engagement ferme et résolu du Maroc dans la lutte sans merci que le monde entier mène aujourd'hui contre les adeptes de la violence et de la haine.
Et c'est d'ailleurs cet engagement toujours renouvelé que SM le Roi a tenu à rappeler en ce premier anniversaire du triste attentat d'Argana: "Dans une conjoncture marquée par la montée de la menace terroriste au niveau international, et au sein de notre environnement régional africain, Nous réaffirmons le ferme engagement du Maroc à continuer à s'investir de façon efficace dans les efforts régionaux et internationaux visant à endiguer ce fléau transfrontalier qui n'a ni religion, ni patrie, à combattre sans merci ses réseaux et ses bandes criminelles, et à en assécher les sources".
"Par ailleurs, Nous réaffirmons la volonté constante du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme, en mettant en œuvre une stratégie globale et multidimensionnelle où se rejoignent et se complètent le volet sécuritaire, le progrès démocratique et l'effort de développement, ainsi que la créativité culturelle et la pensée éclairée, et ce, dans le respect de la suprématie de la loi et de l'égalité de tous devant elle, et sous l'autorité de la justice".
Aujourd'hui, Marrakech, et avec elle tout un pays, retrouve son sourire, en affichant une volonté, que rien ne peut entamer, de ne pas céder aux menaces de déstabilisation et de discorde d'où qu'elles viennent et quels qu'en soient les mobiles. Des leçons de bravoure et de courage que les adeptes de la haine auront à méditer en ce jour de souvenir.