"Cette audience, indique un communiqué du Cabinet Royal, intervient dans le cadre de la reprise des efforts de l'Envoyé personnel, après les garanties apportées et les précisions confirmées à Sa Majesté le Roi par M. Ban Ki Moon, Secrétaire Général des Nations unies, lors de l'entretien téléphonique du 25 août 2012, en particulier sur la nature de son mandat et les paramètres de la négociation qui confirment, notamment, la prééminence de l'Initiative marocaine d'une large Autonomie au Sahara, présentée en 2007, par le Royaume".
"Lors de cette audience, ajoute le communiqué, Sa Majesté le Roi a réitéré l'adhésion et la pleine coopération du Maroc aux efforts des Nations unies et réaffirmé la ferme volonté du Royaume d'aller de l'avant dans la recherche, sur cette base, d'une solution juste et réaliste. C'est dans ce cadre que le projet d'autonomie présenté par le Royaume est une solution ouverte et crédible capable de mettre fin à ce conflit qui cause des décennies de séparation".
A cet égard, Sa Majesté le Roi a rappelé lors de ces entretiens que les autres parties doivent également faire preuve d'esprit de compromis et d'ouverture similaires.
Le Souverain a, en outre, souligné l'acuité et l'importance des travaux actuellement menés par le Conseil Economique, Social et Environnemental sur le modèle de développement économique du Sahara. Ces travaux constitueront la clé de voûte pour une mise en oeuvre efficace et efficiente du processus, déjà initié, de régionalisation avancée, notamment dans les provinces du Sud.
Sa Majesté le Roi a réitéré l'attachement permanent du Maroc au raffermissement des relations de fraternité et de bon voisinage avec l'Algérie, ainsi que l'engagement du Royaume pour la construction d'un Maghreb nouveau, capable de répondre aux multiples défis et nombreuses menaces auxquels fait face la région.
Le communiqué indique enfin que le Souverain et l'Envoyé personnel du Secrétaire Général "ont échangé autour des risques encourus par l'ensemble de la région sahélo-saharienne face à l'aggravation des menaces sécuritaires".
"La non résolution du conflit du Sahara pouvant être facteur d'amplification de ces menaces, en faisant notamment obstacle à une coopération efficace entre les Etats de la région", conclut le communiqué du Cabinet Royal.
Cette audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saâd Dine El Otmani.