Le nombre de décès dus au virus s'élève à 33 avec l'enregistrement de 07 nouveaux décès, tandis que celui des cas guéris s'établit à 14, a précisé M. El Youbi dans une déclaration retransmise par la MAP sur sa chaîne M24 et RIM RADIO.
Pour ce qui est de la répartition géographique des cas, aucun changement n’a été enregistré dans les dernières 24 heures, a indiqué M. El Youbi, notant que la région de Casablanca continue d'enregistrer le nombre le plus élevé des cas (159), suivi des régions de Fès-Meknès, de Marrakech-Safi et de Rabat-Salé-Kénitra. Aucun cas de contamination n'a été détecté dans les régions de Laayoune-Sakia-Hamra et Dakhla-Oud Eddahab, a-t-il dit.
Concernant l'accroissement des cas confirmés, M. El Youbi a fait observer que cette "augmentation" était prévue dans la phase II de la lutte contre l'épidémie dans notre pays, à l'instar du reste du monde, notant qu'''à cette étape, caractérisée par l'émergence de foyers épidémiologiques familiaux notamment, et d’autres en raison des cérémonies, des obsèques ou des voyages touristiques, comme ce fut le cas à Meknès et à Casablanca’’.
"Étant donné que nous avons atteint la phase II, qui prévoit, selon le plan national, la détection rapide des cas infectés et leur confinement afin d'éviter la propagation du virus, il est primordial de recenser ces cas et d'assurer un suivi sanitaire des cas côtoyés, et d'effectuer un diagnostic virologique par des analyses du laboratoire, ce qui a été fait pour les personnes qui ont été en contact avec des passagers d’un voyage touristique dans un pays arabe, et avec des participants à une grandes fêtes à Casablanca’’, a-t-il ajouté.
Ce recensement, a indiqué M. El Youbi, a fait ressortir 47 cas liés au voyage touristique, et 45 liés à la fête.
Concernant les cas de décès, le pourcentage enregistré est établi à 6%, a-t-il indiqué, ajoutant qu'''en comparaison avec certains des pays européens voisins avec lesquels nous entretenons des relations et des contacts étroits, nous constatons qu'il s'agit approximativement du même taux, sinon légèrement plus".
Sous cette perspective, M. El Youbi a expliqué que les décès sont enregistrés chez les personnes qui sont plus vulnérables aux facteurs de risque en raison de l'âge avancé ou de la présence de maladies chroniques telles que l'asthme, le diabète, les maladies cardiovasculaires ou de tous ces facteurs réunis.
"En comparant l'âge moyen des personnes décédées, l'on constate que ce taux est de 66 ans ou plus, avec l’existence d'un nombre insignifiant de personnes en dessous de cet âge, alors que l'âge moyen pour le reste des cas est de 52 ans", a-t-il dit.
S'arrêtant sur les agents pathogènes associés aux facteurs de risque, M. El Youbi a précisé que 82% des personnes décédées souffraient de maladies chroniques.
Le responsable a souligné que 84% des cas présentaient un état de santé bénin au début de la prise en charge, alors que 16% étaient en état avancé ou critique, ajoutant que plus de 85% des personnes décédées présentaient un état de santé très critique au début de la prise en charge.