Prise suite à la délibération de la CNDP, tenue le 26 mars courant, cette décision est assortie de la poursuite de l’expérimentation des technologies de biométrie et de reconnaissance faciale au cas par cas, indique la Commission dans un communiqué.
La CNDP a également fait part de son engagement à étudier "de façon favorable et immédiate", toute solution pouvant contribuer à réduire, directement ou indirectement le risque sanitaire, en cette période d’état d’urgence.
Eu égard à la priorisation de la gestion du risque sanitaire par la CNDP, la délibération précise aussi que toute solution qui pourrait contribuer à la gestion de la crise du COVID-19 et à celle de l'état d’urgence sanitaire, appartenant à un domaine dont la tutelle est du ressort d’une institution de régulation ou de tutelle, sera évaluée en partenariat avec celle-ci, afin de permettre une appréciation adéquate de leur proportionnalité relativement aux finalités ciblées, ajoute la même source.
En plus, la délibération évoque d’autres recommandations, en particulier celles relatives à l'architecture des identifiants sur le plan national et la mise en place d’un système national de tiers de confiance pour les mécanismes d’authentification biométriques, conclut le communiqué.