Le Chef de l’Etat français est attendu cet après-midi dans cette ville du Sud de l'Hexagone où il doit s'entretenir avec Didier Raoult, directeur de l'IHU-Méditerranée, qui finalise, ce jeudi, avec ses équipes une étude sur l'usage de l'hydroxychloroquine, rapportent les médias du pays.
«On est en train de finir l'analyse. Les choses sont très rassurantes sur ce traitement sur lequel on n'a pas eu d'ennui», assurait mercredi Didier Raoult dans une vidéo postée sur Youtube.
Plutôt dans la journée, le président français s’est rendu au CHU du Kremlin-Bicêtre, dans la banlieue de Paris, où il a rencontré les équipes hospitalo-universitaires impliquées dans la recherche clinique contre le Covid-19.
Le chef de l'Etat y a découvert les «différents essais cliniques conduits pour identifier des traitements contre le virus». «En particulier les études thérapeutiques menées sous l'égide du programme Discovery (INSERM) et l'étude Corrimuno, développée par l'APHP en lien avec le réseau REACTing», a expliqué l'Élysée, sans évoquer la question de la chloroquine.
Selon Le Figaro, en s'entretenant avec le professeur Raoult qui a choisi de se mettre en retrait du conseil scientifique, mis en place par le président pour éclairer les décisions du gouvernement dans la lutte contre l’épidémie, « Emmanuel Macron espère le réintégrer dans la chaîne de décision et montrer que l'exécutif ne néglige aucune piste pour combattre le coronavirus ».
L'exécutif sceptique au début sur l'usage de la chloroquine comme traitement au Covid-19 en raison de ses potentiels effets secondaires, a fini par céder à la pression d'une partie de la communauté scientifique et du monde politique, autorisant la molécule mais uniquement dans les cas graves.
Différents essais cliniques sont conduits actuellement en France pour identifier des traitements contre le nouveau coronavirus, alors que le pays a franchi la barre des 10.000 décès causés par le Covid-19, selon le dernier bilan des autorités sanitaires.