Un communiqué du fonds onusien indique, vendredi, que "des mesures appropriées s’imposent pour maintenir la continuité des soins de la santé maternelle et des autres services de santé sexuelle et reproductive, y compris la planification familiale, les soins prénatals et postnatals et l'accès à un accouchement sans risque, en particulier là où l'accès aux services peut être impacté".
Il précise que les professionnels de la santé sexuelle et reproductive, en première ligne face au Covid-19, doivent être protégés contre la contraction de la maladie et être pourvu d'un équipement de protection individuelle pour continuer à assurer leur travail sauveur de vie dans les meilleures conditions.
Dans ce même sillage, l’ensemble des associations partenaires de l'UNFPA pour les droits à la santé sexuelle et reproductive ont salué les efforts entrepris afin de réduire l'impact sanitaire, social et économique de la crise, ainsi que toutes les initiatives visant à réduire les conséquences spécifiques du coronavirus sur les droits humains des femmes, en particulier leur droit à la santé sexuelle et reproductive.
Depuis la mise en œuvre du Plan national de veille et de riposte à l’infection par le Covid-19 en janvier 2020, notre pays lutte contre cette pandémie et prend des mesures afin d’en réduire l'impact tant au niveau santé qu’au niveau économique. Dans ce sens, des dispositions fort louables ont été mises en place tant au niveau de la prévention large public qu’au niveau de la prise en charge des personnes potentiellement atteintes par le virus, ajoute le communiqué.
L'UNFPA a par ailleurs relevé qu'une attention particulière doit être également accordée à l’allocation des ressources humaines et financières pour assurer la continuité des services de santé sexuelle et reproductive, y compris l'approvisionnement des contraceptifs, des médicaments essentiels pour la santé maternelle et d'autres médicaments essentiels ainsi que leur disponibilité au niveau du territoire, notant que des mesures doivent être prises en vue de prévenir la violence domestique, protéger les victimes et poursuivre les auteurs, conformément aux lois en vigueur.
"Il est impératif de considérer les effets genrés du COVID-19 et d’inclure les voix de la société civile qui œuvrent dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive dans les actions de réponse à la pandémie", préconise le fonds.
Les associations concernées sont l'AMPF : Association marocaine de planification familiale, l'AMSF : Association Marocaine des Sages-Femmes, Anaruz : Réseau National des centres d’écoute des femmes victimes de violence, l'ANSFM : Association Nationale des Sages-Femmes au Maroc, l'IPDF : Initiative pour la Protection des Droits des Femmes, l'OPALS : Organisation Pan Africaine de lutte contre le Sida, et YPEER : Réseau d’Educateurs par l’approche des pairs.