IAG, la société mère de la compagnie aérienne, a déclaré qu'elle devait imposer un "programme de restructuration et de licenciement" jusqu'à ce que la demande de voyages en avion revienne aux niveaux de 2019.
"Les propositions restent sujettes à consultation, mais il est probable qu'elles toucheront la plupart des employés de British Airways et pourraient entraîner le licenciement de 12.000 d'entre eux", a précisé IAG dans un communiqué.
La société qui possède également le transporteur espagnol Iberia et la compagnie irlandaise Aer Lingus, a estimé qu'il faudrait plusieurs années pour que les voyages en avion reviennent aux niveaux précédents.
Réagissant à cette nouvelle, le syndicat de pilotes Balpa s'est dit "dévasté", tout en promettant de lutter contre "chaque" suppression d'emplois.
"Les pilotes de BA et les membres du personnel sont dévastés par cette annonce (...) inattendue de la part d'une compagnie aérienne qui se disait suffisamment nantie pour affronter la tempête du Covid et a décliné toute aide du gouvernement", écrit sur Twitter le secrétaire général du Balpa, Brian Strutton.
British Airways compte actuellement 42.000 salariés. IAG passe à l'acte après avoir déjà prévenu que des réductions d'effectifs étaient inévitables en raison de cette crise qui paralyse le transport aérien et immobilise la quasi-totalité des avions au sol.
Le groupe hispano-britannique n'est pas le seul à souffrir, la compagnie aérienne scandinave SAS ayant également annoncé qu'elle allait se séparer de 5.000 employés.