Cependant les circonstances exceptionnelles de cette année marquées par l'instauration de l’état d’urgence sanitaire, ont obligé à vivre ce Ramadan autrement, mais sans pour autant que les valeurs de solidarité et de l’entraide disparaissent, car au Maroc il y a toujours moyen d’aider les personnes en situation de vulnérabilité, même quand on est confiné...
"Les citoyens et ONG dans la région de Souss-Massa sont bien conscients de la nécessité d’apporter de l’aide à une grande partie de la société qui a perdu son activité économique en ces temps difficiles", a indiqué Khalid Al Ayoud, enseignant-chercheur et acteur associatif dans une déclaration à la MAP.
“En tant qu’acteur associatif, j’œuvre en partenariat avec un nombre d’intervenants dans la région, sur le nouveau phénomène "des pauvres de la pandémie" en vue de donner un coup de pouce aux efforts colossaux consentis par le gouvernement sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI.
Cette situation exceptionnelle a prouvé encore une fois la grande solidarité, qui caractérise les Marocains et plusieurs Soussis, résidant au Royaume ou vivant à l’étranger ont adhéré à de nombreuses initiatives pour aider les familles nécessiteuses et ont apporté aussi leur contribution au Fonds spécial pour la lutte contre le coronavirus (Covid-19).
"L’apparition de la famille nucléaire, les nouvelles technologies et la mondialisation, n’ont rien changé aux coutumes et valeurs enracinées chez le Marocain",a relevé ce chercheur, précisant que celui-ci a toujours fait preuve d’un grand sens de solidarité, d’unité et de fraternité durant les moments de crise.
Les réunions familiales se font toujours, mais cette fois à distance, via les réseaux sociaux et les applications de communication, a relevé ce chercheur, saluant également certaines expériences comme "Manbar Al Qorb", qui permettent à des Imams de répondre dans des vidéos, aux questions d'ordre religieux posées par les internautes.