Ce bilan, qui date du 11 mai, comprend le millier de cas confirmés parmi les membres d’équipage du porte-avions Charles de Gaulle, tous rétablis à l’exception d’un élément qui vient de sortir de la réanimation mais qui demeure encore hospitalisé, a relevé Florence Parly devant la commission Défense du Sénat.
Elle a ajouté que son département estime les cas probables autour de 5.400, selon le dernier état statistique des armées.
La ministre a en outre indiqué que les militaires français seraient testés avant leur départ pour des missions à l'étranger, sans fournir de chiffres concernant le nombre de cas parmi les personnels déployés en opérations extérieures (Opex).
"Nous veillerons, en complément des quatorzaines, et en fonction des règles des pays de destination de nos forces, à ce que l’autorité médicale utilise les tests virologiques et sérologiques", a-t-elle dit, citée dans un communiqué du Sénat.
Par ailleurs, la ministre des armées est revenue en détail sur les résultats des enquêtes épidémiologique et de commandement sur la contamination du porte-avions Charles de Gaulle, estimant que des "erreurs" ont été commises, mais pas de "faute", le commandement ayant "toujours eu le souci de la santé de l’équipage".