En 2021, le trafic (mesuré en kilomètres-passagers payants, RPK) devrait être inférieur de 24% au niveau de 2019, sur la base d'une reprise qui débuterait au troisième trimestre 2020 par la réouverture de liaisons intérieures, estime l'organisation qui regroupe 290 compagnies aériennes.
Mais la reprise dépend de la vitesse à laquelle les frontières vont rouvrir et du rythme de la croissance mondiale et l'impact sur le segment du voyage long-courrier "sera bien plus sévère et durera plus longtemps", souligne l'organisation.
L'Iata envisage, dans un scénario plus pessimiste, un trafic en RPK en baisse de 34% en 2021 au cas où les restrictions de circulation persisteraient au troisième trimestre de cette année.
Selon un sondage réalisé par l'Iata, 58% des passagers interrogés limiteraient dans un premier temps leurs déplacements à des séjours dans leur pays.
"Cela rend des mesures de sécurité sanitaire communes pour le voyage en avion encore plus importantes", a commenté le directeur général de l'Iata, Alexandre de Juniac, redoutant l'impact de mesures unilatérales.
L'Iata plaide en faveur de la combinaison de différentes mesures -dont le port du masque et le contrôle de la température des passagers- en attendant l'arrivée d'un vaccin, de passeports immunitaires ou de tests Covid-19 utilisables à grande échelle.