Comptant sur les services généreusement payés de WSRW, organe satellite de STATOIL, la plus grande multinationale pétrolière implantée en Algérie, les instigateurs de ces opérations tentent d'occuper l'espace médiatique afin de dissuader les entreprises étrangères à ne pas investir dans les provinces du sud, mais leurs efforts restent souvent vains.
Les exemples de fin de non recevoir opposés à ce relais de la propagande algérienne se suivent et ne se ressemblent pas. Le dernier en date est celui du gouvernement néo-zélandais, qui, par la voie de son ministre des Affaires étrangères, Winston Peters, a refusé de céder aux pressions de WSRW et reconnu le caractère légal des activités des sociétés néo-zélandaises, clientes de Phosboucraa.
A cette réaction officielle du gouvernement, s’ajoute celle de l’Association néo-zélandaise des producteurs d’engrais qui a soutenu que son pays n’est pas le seul acheteur du phosphate marocain, mais que le monde entier s’en approvisionne en conformité avec les règles du droit et du commerce international, rappelant que les accords signés avec le Maroc sont les mêmes que ceux scellés entre le Royaume et l’Union européenne dans les domaines de la pêche, du transport aérien et de l’agriculture et qui s'étendent en toute légalité et transparence aux provinces du sud.
Ce revers essuyé par les adversaires du Royaume, intervient un mois après le refus du groupe portugais Gesto Energy, spécialiste dans le développement des énergies renouvelables, de céder aux intimidations de WSRW.
Dans la même lignée, le holding allemand «Continental» avait lui aussi ignoré les appels de cette officine douteuse en marquant sa détermination à poursuivre ses activités avec Phosboucraa, un site faut-il le rappeler, que l'OCP maintient pour des raisons sociales car il ne représente que 6% de la production nationale en phosphates et moins de 2% des réserves de ce minerai.
A cela s'ajoute la nature du gisement, ainsi que la géographie difficile du lieu d’implantation du site qui impliquent un coût d’extraction 2,5 fois plus élevé que dans les autres mines exploitées par l’OCP à travers le Maroc.
Cependant, ce site occupe une main d'oeuvre importante majoritairement issue des provinces du sud, ce qui en fait le plus grand employeur privé au niveau local et un contributeur majeur à la vie économique et à l’infrastructure sociale.
Voilà pour ce qui est des allégations véhiculées par le polisario et l'Algérie sur la prétendue exploitation des ressources naturelles du Sahara et le bénéfice des populations locales.
Revenons à l'Allemagne, puisque c’est la nouvelle cible de la campagne de déstabilisation menée par le lobbying propolisario, WSRW tente ces derniers jours de perturber le renouvellement de contrats de sociétés allemandes opérant dans les provinces du sud et dont l'activité est liée au secteur des phosphates.
A travers un communiqué relayé par l’APS, sachant que ni la banque KFW ni le gouvernement allemand, n’en parlent, WSRW affirme sur un ton de certitude que la banque publique allemande «ne financera plus de projets au Sahara», avant de se rétracter au second paragraphe et reformuler la phrase sous forme d’un vœu : «il est louable que la KfW prenne des mesures pour (…)».
Fantasmant sur un changement de position de Berlin, tout en usant de coups tordus comme celui du fameux rapport du Bundestag, les rédacteurs zélés de la dépêche de l’APS vont jusqu’à attribuer à la banque allemande une position politique sur le sahara marocain et en déduire par extrapolation que "c’est la même" que celle du gouvernement allemand. Le ridicule ne tue pas !