Dans son rapport annuel de 2019, le Conseil de la concurrence souligne que le Système intégré est "d’une grande utilité" pour les chantiers d’avenir du Conseil, que sont le Baromètre National de la Concurrence, le sondage d’opinion sur la perception de la concurrence et l’Observatoire de veille juridique, économique et concurrentielle.
A cet égard, le Conseil de la concurrence entend, durant l’année 2020, achever la mise en place du Baromètre National de la Concurrence qui s’inscrit dans le cadre des grands chantiers structurants lancés par le Conseil, en vue d’analyser et de suivre l’état et l’évolution de la concurrence sur les marchés et les secteurs d’activité de l’économie nationale.
Afin d’alimenter son système d’information sur la concurrence, le Conseil entend réaliser, durant l’année 2020, un sondage d’opinion en vue d’apprécier la perception de la concurrence par les acteurs, les institutions et les organismes qui sont, de par la loi, éligibles à le saisir, lit-on dans le rapport.
Il s’agit du gouvernement, des Commissions permanentes du Parlement, des Juridictions, des instances de régulation sectorielle, des entreprises, des Conseils des collectivités territoriales, des organisations syndicales, des associations professionnelles, des chambres professionnelles de commerce, d’industrie et des services, d’agriculture, d’artisanat et des pêches maritimes, et des associations de consommateurs reconnues d’utilité publique, précise le Conseil.
De même, le Conseil de la concurrence entend faire de l’année 2020 une étape clé pour combler son déficit en matière de connaissance des dimensions juridiques et économiques des principales problématiques de concurrence constatées au niveau de nombreux marchés.
Aussi, s’avère-t-il incontournable d’édifier, à cette fin, un dispositif d’observation, de suivi et d’évaluation de ces problématiques qui soit intégré, cohérent, pertinent et performant, indique le Conseil.