1- Quelles sont les mesures préventives entreprises par la Direction régionale pour accompagner la reprise des activités artisanales ?
La Direction régionale de l'artisanat a déployé d’énormes efforts pour faire face aux répercussions de la pandémie, dans la mesure où elle a veillé à accompagner les unités et les espaces de production, en vue d’assurer la sécurité sanitaire dans les lieux de travail et d’accueillir à nouveau des clients potentiels qui ont hâte de se procurer des produits artisanaux.
La Direction a également élaboré et diffusé des spots publicitaires au profit des artisans de la région, en menant une communication avec cette catégorie via les médias sociaux, afin d’assurer un accompagnement, un suivi, et une orientation en termes des mesures de santé et de prévention contre le virus, qui devraient être prises dans les lieux de travail.
Parmi les mesures préventives, la Direction a opté pour l'instauration du travail en alternance pour éviter l'encombrement des lieux de travail, tout en respectant la distanciation sociale, ainsi que la distribution d’environ 800 masques de protection et de produits désinfectants.
En outre, elle a adopté des mesures préventives spécifiques, en matière d’administration électronique, en mettant en place un bureau d’ordre digital et un registre spécial pour les usagers.
2- Quels sont les aspects de concertation et de coordination avec les autorités locales et instances professionnelles pour assurer les meilleures conditions de reprise des activités artisanales?
Une cellule de vigilance a été créée, en coordination avec le ministère de tutelle, les autorités locales et la Chambre de l'artisanat, pour suivre de près les activités artisanales tout au long de la période de pandémie, à même d’évaluer ses effets sur les acteurs du secteur (artisans, coopératives et entreprises).
Les activités de commercialisation et de production au complexe artisanal de Dakhla ont repris dans le cadre de l’application des mesures d’assouplissement du confinement décidées par les pouvoirs publics, permettant ainsi aux artisans de commercialiser leurs produits, à deux niveaux, le premier comprend le marketing numérique via la mise en place des plateformes numériques.
Le second volet porte, quant à lui, sur le marketing classique, qui vise à commercialiser les produits d’artisanat à travers les grands réseaux de distribution nationaux, la mise en place d'une salle dédiée à l'exposition et la commercialisation et un bureau de renseignement touristique en partenariat avec le Conseil régional du tourisme au complexe artisanal, en plus des circuits touristiques relatifs au secteur.
3- Pour relancer le secteur, quelles sont les mesures prises par la Direction pour soutenir les artisans et les coopératives ?
La Direction a mis en place de mesures spéciales pour renforcer la compétitivité des artisans et des coopératives artisanales et les qualifier pour qu’ils puissent commercialiser de manière électronique leurs produits, en particulier après l’annulation d’un certain nombre de foires commerciales et de manifestations.
Dans ce contexte, des efforts ont été déployés pour encourager les coopératives spécialisées dans la couture pour la fabrication et la commercialisation de masques de protection à pli en tissu conformes aux normes sanitaires, en coordination avec le ministère du commerce, l’Institut marocain de normalisation (IMANOR) et l'École supérieure des industries du textile et de l'habillement (ESITH).