En vertu de cette convention-cadre, signée par le ministre de la Justice, président du Conseil de surveillance et de contrôle de la FMJ et les directeurs généraux de la CCG et de la FMJ, respectivement, MM. Mohamed Benabdelkader, Hicham Zanati Serghini et Mustapha Douh Douh, la Fondation va créer le Fonds "Adl Iskan auprès de la CCG".
Ce fonds d'appui, qui sera géré par la CCG à travers sa fenêtre "Sanad Tamwil", a pour but d'apporter un soutien financier aux adhérents de la fondation, leur permettant ainsi de bénéficier de conditions préférentielles relatives à l'acquisition de logement, de terrain en vue de sa construction.
S'exprimant à cette occasion, M. Benabdelkader a indiqué que le ministère de la Justice, qui dispose d'un capital humain considérable, d'environ 4.300 magistrats et 14.000 fonctionnaires, porte un intérêt particulier à la situation sociale de ses cadres et fonctionnaires, en veillant notamment à l'amélioration des prestations qui leurs sont fournies.
Dans ce sens, il a souligné la détermination du ministère à développer la Fondation et à améliorer la qualité de ses services, tout en élargissant et diversifiant ses activités et ce, en harmonie avec la stratégie du gouvernement dans le domaine social et en se basant sur les compétences dont dispose la Fondation qui, a-t-il dit, grâce à l'expérience et l'expertise accumulées dans les domaines des œuvres sociales, est aujourd'hui capable de relever le défi et de progresser vers le meilleur.
Cette convention, valable pour une durée de cinq ans renouvelable, réglemente le mode de gestion du fonds de soutien "Adl Iskane" qui sera créé par la Fondation Mohammedia auprès de la CCG à travers la fenêtre "Sanad Tamwil" en vue de bénéficier des crédits logement octroyés par les banques participatives, a poursuivi le ministre, relevant que cette convention-cadre comprendra 20 articles abordant plusieurs sujets, y compris les critères pour bénéficier du soutien financier, les montants de ce soutien, les mécanismes de son octroi et les mesures de gouvernance et de contrôle qui régissent ce fonds.
M. Ben Abdelkader a également relevé que la conclusion de cette convention-cadre ouvre des perspectives prometteuses de partenariat et de coopération avec la CCG, exprimant la disposition de son département à étendre et à diversifier ce partenariat pour inclure d'autres domaines.
Il a aussi réitéré l'engagement du ministère de la Justice à soutenir toutes les initiatives visant à promouvoir les prestations sociales fournies par la Fondation Mohammedia au profit de ses adhérents.
Pour sa part, Mustapha Douh Douh a indiqué que la Fondation Mohammadia des magistrats et fonctionnaires de la Justice s'emploie à offrir à ses adhérents des services sociaux et des activités diversifiés, relevant que cette nouvelle convention vise à soutenir les financements qui relèvent de la compétence des banques participatives autorisées par le Conseil supérieur des Oulémas, y compris l'acquisition d'un logement ou d'un terrain et sa construction, notant que l'opération de soutien comprend la présentation d'un don matériel calculé en fonction de la marge de bénéfice pour chaque avantage.
M. Douh Douh a fait savoir que la Fondation supporte, à cet égard, la marge de bénéfice totale dans la limite d'un plafond de 120.000 dirhams, et d'une partie de la marge de bénéficie dans les environs de 2% pour un plafond de 180.000 dh.
De son côté, M. Zanati Serghini a affirmé que la signature de cette Convention-cadre ouvre une nouvelle page dans le partenariat entre la FMJ et la CCG, notant qu'à l'instar du programme "Adl Sakane" qui comporte les produits des banques classiques, cette nouvelle Convention vise à garantir le financement des prêts immobiliers avec des conditions préférentielles,tout en bénéficiant de l'appui important de la FMJ.
A rappeler que la Fondation Mohammedia des oeuvres Sociales des Magistrats et Fonctionnaires de la Justice s'active dans l'amélioration de la situation sociale de ses adhérents, magistrats et fonctionnaires relevant du ministère de la Justice, ainsi que de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGPAR), à travers de nombreux programmes, projets et initiatives.