Le rapport final de la deuxième législature de cette instance, tenue du 9 au 14 août virtuellement avec la participation de 120 jeunes marocains âgés entre 17 et 27 ans représentant les 12 régions du Royaume ainsi que des Marocains vivant à l’étranger, indique que le Maroc ambitionne depuis 2017 de devenir un hub régional et continental dans le domaine du numérique et c'est dans ce sens qu'a été fondée l'Agence de Développement du Digital, chargée de mettre en place une stratégie pour la digitalisation du Maroc.
Pour ce faire, l'ADD place la formation de la génération digitale et le développement de l'infrastructure digitale dans les priorités de la digitalisation marocaine dans son rapport de mars 2020, souligne le document.
La Commission des secteurs productifs relevant du Parlement Jeunesse du Maroc a été constituée lors de cette législature pour apporter sa pierre à la construction économique du Maroc post-covid, en proposant de travailler sur l'économie numérique.
Pour former la génération digital comprenant les étudiants et les salariés dont la productivité peut être améliorée par une formation dans le domaine du digital, le parlement Jeunesse du Maroc propose d'agir sur trois volets.
Au niveau des établissements de l'enseignement supérieur et de formation professionnelle, l'institution suggère de mettre une place des formations pratiques sur l'économie numérique, et ce quel que soit le domaine d'étude.
Concernant la promotion de la formation dans le numérique des salariés des secteurs public et privé, elle propose de faciliter la procédure de remboursement par l'Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail en rendant ce remboursement automatique à hauteur de 80%
«Nous pensons également qu'il faut faire connaître ce domaine en pleine essor à l'opinion publique et nous prévoyons dans ce sens l'organisation de campagnes d'information grâce à la participation des médias », relève le rapport final.
Cette instance a estimé que le développement de l'économie numérique ne peut se faire qu'avec une infrastructure adaptée et dans l'ère du temps.
«Il faut impérativement couvrir tout le territoire marocain en réseau internet sous le contrôle de l'Agence de Développement du Digital», ajoute la même source.
Selon le rapport final de cette instance, durant cette deuxième législature, les jeunes parlementaires ont discuté divers sujets touchant les aspects politiques, économiques et de développement liés aux différentes échelles nationales, régionales et internationales à travers six commissions, quatre arabophones et deux francophones.
Lors de la session de clôture, les jeunes parlementaires ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats globaux de la deuxième législature de leur parlement et ont souligné leur mobilisation et leur motivation pour continuer à travailler afin que leurs propositions puissent servir leur pays, et que leur parlement soit ouvert à toutes les institutions et à tous les organisations afin de faire de la jeunesse un élément clé du développement du Maroc.
Les représentants de l’Association ont souligné qu’ils présenteront toutes ces suggestions et recommandations pratiques sous forme de projets de loi, de rapports et contrôle des politiques publiques à toutes les autorités compétentes : les institutions législatives et gouvernementales, ainsi qu’aux membres du nouveau modèle de développement.