Lors de ces réunions, les ambassadeurs du Maroc et de la Suisse ont donné un briefing sur l'avancée des consultations menées dans le cadre de ce processus, entamé en avril dernier, et présenté une synthèse et une analyse détaillées des différentes positions exprimées par les acteurs impliqués dans ce dossier.
Les deux réunions ont connu une très forte participation, en présentiel dans la salle mythique du Conseil des Droits des l’Homme au Palais des Nations à Genève, et en ligne, à travers une plateforme dédiée.
Les interventions étaient substantielles et ont touché une myriade de questions nécessitant une révision afin de renforcer l'efficacité et l’efficience des Organes des Traités et faciliter leur travail. Ainsi, près de 70 délégations et 40 Organisations non gouvernementales et Institutions Nationales des Droits de l’Homme ont pris la parole.
Les intervenants étaient unanimes dans l'expression de leur confiance dans la co-facilitation maroco-suisse et leur pleine satisfaction de l’approche adoptée par les deux ambassadeurs pour mener ce processus. Plusieurs intervenants, notamment des Etats et des ONG, ont salué l'inclusivité et la transparence de ce processus.
L’échange avec les Etats membres était si profond et substantiel que les deux ambassadeurs ont décidé de tenir une nouvelle réunion, la semaine prochaine, afin de terminer l'examen de toutes les questions restantes de l'agenda de ces consultations. Ce qui a été vivement apprécié par tous les participants.
Par ailleurs, la réunion avec la société civile et les Institutions nationales des Droits de l’Homme a connu une large participation de représentants de toutes les régions du monde, notamment d'Asie, d'Amérique latine et du Nord, du Moyen Orient et d'Afrique.
Dans ce contexte, la représentante du Conseil National des Droits de l’Homme du Maroc a apporté une contribution virtuelle remarquée et détaillée aux discussions.
Pour rappel, les ambassadeurs du Maroc et de la Suisse ont été nommés, en avril dernier, par le Président de l'Assemblée Générale des Nations Unies, en tant que facilitateurs du processus de renforcement des Organes des Traités de l’Homme. Leur mandat consiste à l'élaboration, d'ici la mi-septembre prochain, d'un rapport au Président de l'Assemblée Générale de l'ONU, exposant des recommandations à examiner, afin d'évaluer et de décider, des mesures à prendre renforcer et améliorer le fonctionnement efficace du système des organes conventionnels des droits de l'Homme.