Le journal estime que ce dialogue a débouché sur d’ «importants compromis, annonciateurs d’un futur processus de paix ».
Depuis dimanche, rappelle «La Libre Belgique», des délégations parlementaires des deux camps se sont retrouvées dans la station balnéaire de Bouznika, notant qu’il s’agit des premiers pourparlers directs depuis le cessez-le-feu annoncé par le gouvernement d’accord national (GNA) du Premier ministre Fayez al Sarraj, basé à Tripoli (ouest) et reconnu par l’Onu, et le pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar.
Citant un analyste de la région, le journal affirme qu’il s’agit d’ «une vraie tentative de mettre ensemble et de concilier les deux parties ».
«La Libre Belgique» rappelle que «l’initiative marocaine en rappelle une autre qui s’est aussi déroulée en territoire marocain. Le processus de Skhirat, en décembre 2015, mené sous l’égide des Nations unies, avait donné lieu à d’importants accords politiques ».
Et le journal d’ajouter que «la solution politique, la seule qui semble viable, se fait de plus en plus pressante. À mesure qu’il dure, le conflit libyen fragilise l’approvisionnement alimentaire de la population et renforce l’incertitude générale».