En accueillant, dans la ville de Bouznika, le Dialogue inter-libyen, le Maroc contribue à une "résolution pacifique" de la crise libyenne, écrit le magazine français "Le Courrier Stratégique", qui relève l'unanimité de la communauté internationale à saluer le rôle constructif et actif du Royaume.
"L’Organisation des Nations-Unies (ONU), l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) ainsi que d’autres instances et organisations internationales ont salué les efforts, le rôle constructif et actif du Royaume du Maroc pour parvenir à une résolution pacifique du conflit en Libye, afin de contribuer aux efforts entrepris par les différentes instances internationales", affirme le magazine français dans un article mis en ligne sur son site Internet.
Les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du parlement de Tobrouk qui ont annoncé, jeudi à Bouznika, au terme de leurs réunions dans le cadre du dialogue libyen, un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté, ont appelé, de leur côté, l’ONU et la communauté internationale à "soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye", souligne le magazine basé à Paris.
Les deux parties ont également renouvelé "leurs remerciements et leur gratitude au Royaume et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour le soutien et l’assistance afin de surmonter la crise libyenne et réaliser les espoirs du peuple libyen et ses aspirations à bâtir un Etat civil et démocratique qui jouit de la paix, de la sécurité et de la stabilité", poursuit le magazine.
Le magazine rappelle, en outre, que lors de l’ouverture du dialogue libyen dimanche dernier le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné que "la solution de la crise libyenne repose sur trois axes fondamentaux : le patriotisme libyen, la conviction que la solution ne peut être que politique et la confiance à l’égard des capacités du Haut Conseil d’État libyen et de la Chambre des représentants libyenne, en tant qu’institutions légitimes fortes de femmes et d’hommes capables de surmonter les épreuves et d’engager un dialogue pour la Libye et dans l’intérêt du pays, avec toute la responsabilité et l’aptitude afin de surmonter les difficultés circonstancielles".
"Cette rencontre entre les parties libyennes vient dans le même sillage que les accords de Skhirat signés le 17 décembre 2015 entre les représentants du Congrès général national et ceux de la Chambre des représentants", relève le magazine français.