Trois candidats étaient en lice pour les deux sièges vacants réservés à l’Afrique, à savoir le Maroc, l’Egypte et l’Afrique du Sud. A côté du Pr. Amarti, le 2ème siège africain revient à l’Egypte, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, précisant que le Professeur Amarti siègera pour un mandat de quatre ans qui débutera le 1er janvier 2021.
Président de la Commission régionale des Droits de l'Homme d'Oujda-Figuig et Professeur universitaire et chercheur en Droit international, M. Amarti est un expert des Droits de l’Homme et du droit humanitaire, domaines dans lesquels il s’active depuis de nombreuses années, fait savoir le communiqué.
Il note que cette énième brillante élection d’un expert marocain représente une nouvelle marque de confiance de la communauté internationale envers le Royaume et envers les compétences et l’expertise marocaines. Elle témoigne également de l'image positive et de la crédibilité dont jouit le Maroc sur la scène internationale, fruits de la stratégie globale et multidimensionnelle mise en place sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, en faveur des droits de l'Homme dans leur intégralité et en faveur de la confortation de la nouvelle génération des droits, à savoir les droits économiques, sociaux et culturels et également environnementaux.
Une forte campagne diplomatique de promotion a permis un aboutissement brillant de cette candidature consacrant ainsi la stratégie du Royaume visant la consolidation de la présence marocaine au sein des organisations internationales et des organes des Nations Unies, se réjouit le ministère.
A travers cette élection, un expert du Maroc siègera pour la première fois au comité onusien des droits économiques et sociaux et culturels, un organe composé de 18 experts qui ont des compétences reconnues dans le domaine des Droits de l'homme.
Créé en 1985, le Comité a pour mission d’assurer la supervision de l’application du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels par les États parties, ainsi que l’examen des rapports périodiques présentés par les Etats sur la mise en œuvre des droits consacrés par le Pacte.