Dans un article d'analyse intitulé "L'Italie et le Maroc, ensemble pour aider la Libye sans ingérence", M. Chaouki, ancien parlementaire en Italie, a estimé que la récente visite à Rome de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, et sa rencontre avec son homologue italien, Luigi Di Maio, a marqué une "étape importante" pour aller de l'avant vers un accord entre les parties libyennes.
"L'Italie et le Maroc sont parmi les rares pays de la région capables aujourd'hui d'inciter les parties libyennes à réaliser un rapprochement politique" a-t-il relevé, notant que la coordination entre les deux pays "a un rôle positif et favorise l'aboutissement à une solution interne libyenne".
Dans cet article publié sur le site d'information italien Formiche, M. Chaouki rappelle que le Maroc, "avec le soutien du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies par intérim en Libye, Stéphanie William (...) a facilité le lancement du dialogue libyen en quelques semaines".
L'élément fondamental dans « l'approche marocaine» en faveur d'une solution négociée entre les parties libyennes est «le respect absolu de la volonté des Libyens sans agenda prédéfini», a-t-il fait savoir.
M. Chaouki a indiqué, en outre, que la Conférence ministérielle sur la Libye qui s'est tenue à New York en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies s'est félicitée du dialogue libyen à Bouznika, soulignant que "ce dialogue, qui a été soutenu et encouragé par la communauté internationale, et les organisations régionales et internationales, est de bon augure".