Ce deuxième round, qui a réuni les délégations du Haut conseil d'Etat et de la Chambre des représentants, a pour objectif de trouver une solution à "la situation interne chaotique de la Libye", écrit "PanOrient News" sur son site internet.
Citant le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, la publication relève que les parties libyennes ont ainsi fait part "de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période de transition".
Dans la déclaration finale ayant sanctionné ce deuxième round, les délégations du Haut Conseil d'État et de la Chambre des Représentants ont annoncé des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l'article 15 de l’Accord politique libyen de Skhirat.
Les deux délégations ont précisé, poursuit le média nippon, que "les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle".
De son côté, l'ambassade du Japon à Rabat s'est félicité, sur son compte officiel "Facebook", des progrès réalisés dans le cadre du deuxième round du dialogue inter-libyen.
"Nous saluons les progrès réalisés dans le cadre du deuxième round du dialogue inter-libyen à Bouznika, où les parties libyennes ont pu se réunir grâce à l'initiative médiatrice du Maroc", a écrit la représentation diplomatique japonaise, souhaitant que les résultats de ce dialogue apporteront un dynamisme renforcé à même de contribuer à la consolidation du cessez-le-feu en Libye qui serait permanent, et d'avancer le processus politique vers une solution de la crise.