"Ma délégation, consciente de la croissance économique que connaît le Sahara grâce aux efforts d’investissement du Maroc et en reconnaissance de l’intégrité territoriale du Royaume, a inauguré, comme d’autres pays africains, un consulat général à Laâyoune", a déclaré le représentant de Sao Tomé-et-Principe devant la Commission.
"En ce sens, Sao Tomé-et-Principe salue les investissements marocains dans le Sahara, qui s'inscrivent dans le cadre du modèle de développement du Sahara lancé en 2015, qui vise à améliorer les conditions de vie des populations de cette région et leur autonomisation en bénéficiant des ressources dont elle dispose", a souligné le diplomate.
Il a également tenu à féliciter le Maroc pour ses efforts et ses réalisations dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, y compris dans la région du Sahara.
"Mon pays se joint à d'autres pays pour se féliciter des réalisations substantielles du Maroc dans le domaine des droits de l'homme, saluées par les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la 2494, telles que le renforcement du rôle des Commissions régionales du Conseil national des droits de l'homme à Laâyoune et Dakhla, la coopération bilatérale avec le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, les organes conventionnels et les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme", a poursuivi le représentant de Sao Tomé-et-Principe.
Evoquant le processus politique, le diplomate a souligné que son pays soutient le processus en cours, "mené sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations-Unies, qui vise à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et négociée au différend régional sur le Sahara, fondée sur le réalisme et un esprit d'engagement, comme recommandé par les 16 résolutions du Conseil de sécurité, depuis 2007".
"Ma délégation appuie une solution politique, réaliste, pragmatique et durable à ce différend régional mise en place par le Conseil de sécurité. A cet égard, ma délégation se félicite de la tenue de deux tables rondes avec la participation de l'Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du "polisario", ainsi que de l'accord de tous les participants de se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format et avec les mêmes participants, en vue d'approfondir le débat sur les éléments de convergence", a-t-il affirmé.
Et de souligner à ce propos qu’il est "certainement important que les quatre participants restent engagés, faisant preuve de réalisme et d'esprit d'engagement, tout au long du processus politique (…), comme l'a demandé le Conseil de sécurité, notamment dans sa résolution 2494, adoptée le 30 octobre 2019", précisant que dans cette résolution le Conseil de sécurité insiste sur la nécessité de progresser vers une solution politique, réaliste, pragmatique et durable fondée sur le compromis.
"Ainsi, cette résolution a établi le processus de table ronde comme le seul moyen de parvenir à cette solution politique. Nous pensons que le prochain envoyé personnel du Secrétaire général poursuivra le travail effectué par son prédécesseur, M. Horst Köhler", a conclu le représentant de Sao Tomé-et-Principe.