"Face aux provocations graves et inédites du front séparatiste, le Maroc a décidé d'agir, dans le respect de ses attributions, pour mettre fin à ces provocations, conformément aux règles du Droit international et à la Charte des Nations Unies, notamment son article 51", a précisé M. Doukkali dans une déclaration à la MAP.
Il a expliqué que "le polisario a violé la légalité internationale et s'est mis en confrontation avec les Nations Unies et le Droit international", rappelant que le Maroc a toujours fait preuve de retenue face au cumul, par les adversaires, d'erreurs attentatoires à l'essence de la légalité internationale et ce, en violant les termes du cessez-le-feu et en transgressant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU au sujet de la zone de Guerguarate.
Ces provocations, a relevé l'universitaire, ne vont pas tromper la communauté internationale, surtout avec une tentative désespérée et stérile du groupe séparatiste de changer le statu quo dans la région et d'opérer une fuite en avant, à travers le non-respect des résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 2548.
"Le Maroc s'est attaché à la logique de la sagesse et de la clairvoyance, tout en s'engageant à traiter avec sincérité avec le secrétaire général des Nations Unies, dans le cadre du respect des décisions onusiennes, afin de parvenir à une solution définitive sur la base de l'initiative d'autonomie", a-t-il poursuivi.
Et M. Doukkali de conclure que "le polisario, à travers les provocations menées depuis le 21 octobre dernier au passage de Guerguarate, tout en assiégeant les commerçants qui transitent et en bloquant la circulation des civils, a donc commis un acte d'agression interdit par le Droit international, et l'intervention du Maroc dans ce sens n'est qu'un rétablissement de l'ordre".