Dans une déclaration à la MAP, M. Chegraoui a souligné que la réaction du Royaume intervient à un moment marqué par une situation de blocage du passage de Guergarat, face à laquelle les Nations-Unies ont exprimé leur inquiétude.
Qualifiant le comportement du polisario de celui d'une "bande criminelle", l'expert a estimé que ce qui s'est passé est principalement lié à la situation interne de deux espaces : les camps de Tindouf où il y a un climat de doute, d'oisiveté de la population et d'indigence en relation avec la covid-19 sur fond de manque de légitimité des responsables séparatistes.
De l'avis de cet expert, l'intervention marocaine "a permis de remettre les pendules à l'heure et de stopper cette ingérence et ce blocage qui portent préjudice à toute la région, y compris la sécurité de l'Afrique du nord et de l'Afrique sahélo-saharienne ainsi que la sécurité de l'Atlantique".
"Les Forces Armées Royales ont mené leur opération avec une responsabilité exemplaire de manière à ne pas donner l'occasion aux séparatistes pour prétendre que ses soi-disant civils ont été touchés", a-t-il fait observer.
Le ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des MRE avait indiqué que face aux provocations graves et inacceptables auxquelles se sont adonnées les milices du polisario dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, "le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale".