Les éléments des FAR mettaient samedi après-midi la dernière touche aux préparatifs pour la réouverture de cet axe routier, fermé durant trois semaines par des coupeurs de routes et autres bandits de grands chemins du "Polisario".
Ce passage a été complètement sécurisé par les éléments des FAR à travers la mise en place d’un cordon de sécurité en vue d’assurer le flux des biens et des personnes, conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des FAR.
Le Maroc, et après avoir observé la grande retenue face aux multiples provocations des milices du "Polisario" dans la zone tampon, a lancé vendredi matin une opération pour mettre fin à ce blocage inacceptable de la circulation civile et commerciale entre le Maroc et la Mauritanie.
"Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations graves et inacceptables auxquels se sont adonnées les milices du + polisario+ dans la zone tampon de Guerguarate au Sahara marocain, le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale", avait indiqué le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Cette opération a été menée selon des règles d’engagement claires prescrivant d’éviter tout contact avec les personnes civiles.
Après cette intervention des éléments des FAR, les miliciens du « Polisario » ont volontairement incendié le camp de tentes qu’ils avaient érigé et pris la fuite à bord de Jeeps et de camions vers l’Est et vers le Sud, sous les yeux des observateurs de la MINURSO.
La milice armée du « Polisario » a ouvert le feu sur les Forces Armées Royales qui ont riposté obligeant les éléments de la bande des séparatistes à prendre la fuite, sans qu’aucun dégât humain ne soit enregistré.
Les milices du "Polisario" s’étaient introduites le 21 octobre dans la zone tampon où elles ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelé continuellement les observateurs militaires de la Minurso.