Depuis l'annonce par le Maroc de son intervention pour mette fin au blocage des flux des biens et personnes au niveau du passage d'El Guergarate, les Etats arabes et les plus importantes Organisations arabes et régionales ont exprimé leur soutien à l'action marocaine ainsi que leur condamnation des agissements des milices du polisario au niveau d'El Guergarate.
Les réactions arabes ont été ainsi claires comme l'eau de roche : un soutien sans équivoque à la marocanité du Sahara et aux efforts du Royaume pour le règlement du différend artificiel et, parallèlement, une condamnation ferme des actes hostiles et provocateurs du polisario qui s'échine, vainement, à défendre ce qui reste de sa thèse qui a, depuis bien longtemps, fait faillite.
Les Etats du Golfe et avec eux la Jordanie et le Yémen, pays liés au Maroc par des attaches solides d'amitié et de fraternité, ont affiché leur plein soutien aux mesures prises par le Maroc pour défendre sa souveraineté et la sécurité des citoyens à travers la mise en place d'un cordon de sécurité visant à sécuriser le flux de biens et de personnes à travers la zone tampon d'El Guerguarate qui relie le Maroc à la Mauritanie.
Ces pays ont également vertement condamné l'entêtement des séparatistes du polisario qui défient la légalité internationale et font litière des appels récurrents des Nations Unies et de plusieurs Etats pour rétablir la circulation normale dans cette zone.
De son côté, l'Egypte a appelé à s'abstenir de tout acte dommageable aux intérêts économiques et échanges commerciaux dans la zone d'El Guergarate. Elle a aussi souligné la nécessité de demeurer attaché au dialogue et de relancer le processus politique pour résoudre ce conflit afin de parvenir à la stabilité, préserver les intérêts de toutes les parties et respecter le droit international notamment le principe de la souveraineté des Etats.
Pour sa part, la République de Djibouti a exprimé sa solidarité et son plein soutien aux mesures prises par le Maroc pour assurer la circulation des marchandises, des biens et des personnes à travers El Guerguarate.
Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de Djibouti a exprimé, dans un communiqué, sa condamnation de toute pratique qui menacerait le trafic dans ce passage vital pour le commerce entre le Royaume du Maroc et l'Afrique.
Côté organisations, le secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a affirmé son appui aux mesures prises par le "Royaume du Maroc pour sécuriser le flux des biens et des personnes au niveau de la zone tampon d'El Guergarate dans le Sahara marocain".
Aussi, l'OCI a dit "condamner tout acte menaçant la libre circulation dans cette zone reliant le Maroc et la Mauritanie", appelant à la retenue, à la non-escalade et au respect des résolutions de la légalité internationale.
Même son de cloche chez le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a exprimé par le biais de son Secrétaire général Nayef Falah Mubarak Al-Hajraf, son soutien aux mesures prises par le Royaume du Maroc pour rétablir la circulation fluide et normale des biens et des personnes dans la zone tampon d'El Guergarate.
M. Al-Hajraf a réitéré la position immuable des Etats du CCG en faveur de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc, soulignant que les pays du Golfe rejettent toute action ou pratique qui pourrait affecter la circulation dans cette région.
Il a exprimé également sa condamnation et sa dénonciation de toutes pratiques menaçant le trafic dans cette zone vitale entre le Maroc et la Mauritanie.
Abondant dans le même sens, le président du Parlement arabe, Adel Abdel Rahmane Al-Asoumi, a exprimé sa solidarité et son soutien total au Maroc dans toutes les mesures qu'il entreprend pour protéger ses intérêts nationaux, son intégrité territoriale et sa sécurité.
Dans un communiqué, M. Al-Asoumi, a souligné son soutien à la décision de SM le Roi Mohammed VI de mettre fin à l'incursion illégale dans la zone tampon d'El Guerguarate afin de sécuriser la circulation naturelle des personnes et du trafic commercial entre les deux pays voisins.
Il a également exprimé sa condamnation et sa dénonciation de toutes pratiques menaçant le trafic dans cette zone vitale entre le Maroc et la Mauritanie.