La position de l’UE a été exprimée par son Haut Représentant aux Affaires étrangères et à la Politique de Sécurité, Josep Borrell, lors d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et avec le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum.
Un communiqué du Service d’Action extérieure de l’UE indique que «le Haut Représentant Josep Borrell s’est entretenu ce dimanche 15 novembre avec les Ministres des Affaires étrangères du Royaume du Maroc Nasser Bourita et de l’Algérie Sabri Boukadoum, afin de s’informer des derniers développements dans la zone d'El Guerguarat, suite aux derniers évènements qui s’y sont déroulés».
Lors de cet entretien, M. Borrell a «tout particulièrement insisté sur la préservation de la liberté de circulation et des échanges transfrontaliers dans la zone d’El Guerguarat, et son impact important sur toute la région du Maghreb et du Sahel, région d’importance stratégique», indique le communiqué.
Le Haut représentant, poursuit la même source, «a notamment souligné l’importance primordiale de veiller au respect des accords de cessez-le-feu en place depuis 1991 et réitéré le plein soutien de l’UE aux efforts de la MINURSO à cette fin».
M. Borrell, note le communiqué, a rappelé à cette occasion le plein soutien de l’UE aux efforts des Nations Unies et de son Secrétaire Général en vue de trouver un règlement pacifique à la question du Sahara, "dans le respect des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies et tout particulièrement de la dernière résolution (2548) adoptée le 30 octobre 2020". Dans ce contexte, ajoute le communiqué, «il a souhaité une reprise rapide des discussions sous la conduite des Nations-Unies et d’un nouvel Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara».
Dans ce cadre, relève le communiqué, «le Ministre des Affaires étrangères marocain a assuré le Haut représentant de l’attachement de son pays au respect du cessez le feu».
Le communiqué ajoute qu’une solution politique à la question du Sahara «est essentielle pour la coopération régionale entre les pays du Maghreb, la stabilité, la sécurité et la prospérité de la région, et ce encore plus au regard des difficultés économiques actuelles à la pandémie du Covid-19».