"Ces pratiques criminelles au point de passage d'El Guerguerat, à la frontière avec la Mauritanie, sont contraires au droit international et représentent de véritables provocations envers le Royaume du Maroc", a indiqué l'universitaire franco-marocain basé au Mexique où il dirige aussi le centre de recherche sur la globalisation "NEJMAROC".
Durant trois semaines, le flux des biens et des personnes était bloqué à El Guerguerat à cause des actes déstabilisateurs du "polisario" sur un axe routier essentiel pour le trafic commercial vers l'Afrique de l'Ouest, a-t-il rappelé.
Dans un communiqué parvenu à la MAP, M. El Yattioui a, par ailleurs, indiqué que le Conseil des cadres marocains établis au Mexique, dont il assure la présidence, "condamne ces provocations envers le Maroc, tout comme il condamne les actions entreprises par les séparatistes devant la représentation diplomatique du Royaume à Mexico".
Le spécialiste en sciences politiques a tenu à rappeler que, depuis l'indépendance du Royaume en 1956, "la question de l'intégrité territoriale reste centrale. Et la Marche Verte, contrairement aux mensonges des séparatistes et de leurs soutiens, n'est pas le point de départ des revendications marocaines sur son Sahara mais plutôt une dynamique".
Et de relever à cet effet qu'à l'occasion du dernier discours Royal, "SM le Roi Mohammed VI a rappelé que la Marche Verte ne représente pas seulement un événement national majeur et une étape saillante dans le processus de parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume. Elle incarne également une dynamique qui se perpétue et se renouvelle à travers l'action menée pour consolider la marocanité du Sahara sur la scène internationale et pour ériger le Sahara en force motrice du développement régional et continental".
Pour l'expert, ce ferme rappel "démontre le caractère non négociable de notre intégrité territoriale et prouve qu'elle est indispensable afin que le Maroc puisse se projeter dans son espace africain", ajoutant que "le droit international encadre les relations entre Etats souverains de même que l’État-nation est au centre du système international tout comme la notion d'intégrité territoriale".
La Charte des Nations Unies stipule clairement que les Etats membres se doivent de respecter la souveraineté des États et leur intégrité territoriale, poursuit-il avant de conclure que le droit à l'autodétermination est "lui fortement encadré. Les ennemis de la cause nationale semblent volontairement l'oublier".