La décision de l'administration américaine "représente un couronnement de l'engagement personnel du Souverain dans la gestion du dossier du conflit artificiel autour du Sahara marocain, ainsi que des actions de la diplomatie marocaine qui a révélé au monde le caractère fallacieux des thèses et allégations tendancieuses que l'Algérie ne cesse de promouvoir pour déstabiliser la région et freiner son développement", a analysé le professeur de droit à l'université Ibn Tofail à Kénitra.
Cette position historique "est aussi le résultat d'un long et fructueux processus de négociation et de partenariat stratégique entre les deux pays amis et alliés aux plans politique, économique et sécuritaire", a-t-il renchéri, mettant en avant "la crédibilité dont jouit le Maroc à la faveur des positions constantes de SM le Roi sur les questions internationales et régionales".
La reconnaissance américaine "est, tout aussi, un changement radical et un tournant qualitatif, qui devront accélérer la résolution de ce dossier dans les brefs délais, avec la perspective de la mise en œuvre concrète de l'initiative d'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine", a-t-il soutenu.
Le chercheur a, d'autre part, considéré que l'approche adoptée par l'administration US "conforte les espoirs placés dans le Maroc comme acteur majeur de la paix et de la sécurité dans la région et dans le monde et en tant que plateforme pour le développement socio-économique et la stabilité en Afrique".
Dans ce sens, l'annonce de la prochaine ouverture d'un consulat US à Dakhla, à vocation essentiellement économique, "envoie un signal fort aux différents acteurs dans la région et dans le monde pour tirer profit des opportunités d'investissements et de partenariat que devront connaître les provinces du sud du Royaume", a-t-il encore soutenu.