"Cette reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara par un pays aussi influent que les États-Unis d'Amérique est une décision dotée d'une force juridique et politique majeure et qui ouvre la voie à d'autres pays pour reconnaître ce droit du Maroc et mettre ainsi fin à toute tentative visant à nuire à l'unité et à la souveraineté du Royaume sur l'ensemble de son territoire", a indiqué M. Aamar dans une déclaration à la MAP.
L'universitaire jordanien a souligné également que ces manœuvres vaines visent à fragiliser le Maroc pour servir des agendas à même de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la région, ajoutant que ces manœuvres n'ont pas réussi à influencer le statut juridique existant ni à affaiblir le soutien de la communauté internationale et sa reconnaissance du Sahara marocain.
"Le Sahara a depuis toujours fait partie intégrante du Royaume du Maroc", a insisté M. Aamar, faisant observer que "le colonisateur espagnol n'a pas changé le statut juridique du Sahara marocain".
D'autre part, M. Aamar a rappelé que le Maroc avait présenté une proposition d'autonomie des provinces du Sud sous sa souveraineté, laquelle a été largement soutenue au niveau international.
Il a estimé ainsi que la proposition marocaine d'autonomie constitue de fait une solution de nature à mettre fin aux souffrances des populations des camps de Tindouf qui sont séquestrées dans des conditions inhumaines et en violation flagrante des conventions et des lois internationales.
Par ailleurs, a-t-il dit, Al Qods et la mosquée d'Al Aqsa étaient et resteront toujours dans le cœur de chaque Marocain, notant que ce constat se reflète dans l'engagement permanent du peuple marocain à défendre la ville sainte, ainsi que dans les nombreuses initiatives menées afin de protéger les lieux saints et les habitants d'Al Qods.
Le professeur universitaire a, en outre, mis en exergue les efforts inlassables déployés par le Maroc pour soutenir le droit des Palestiniens à établir un État indépendant avec pour capitale Al Qods Acharif.