"La reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara a été proclamée par un décret présidentiel, qui lui donne une force juridique et politique, et s'est accompagnée quelques jours plus tard de deux événements majeurs : le dévoilement par les Etats-Unis de la nouvelle carte du Maroc incluant le territoire des provinces du sud et la notification du Conseil de sécurité et du Secrétaire Général de l’ONU de la décision", a souligné la publication dans un article de la journaliste Paz Milet.
"Cela montre qu'un réel engagement était requis de la part des États-Unis et que, d'autre part, la communauté internationale était impliquée au plus haut niveau institutionnel pour soutenir la continuité de l'accord", a-t-elle relevé.
Pour l’auteur de l’article, "la décision des États-Unis, qui s’inscrit dans une politique d’Etat à travers une action menée dans une logique politique et stratégique, reflète un succès de la diplomatie marocaine et renforce les perspectives d’obtention d’autres réalisations à long terme".
Rappelant l’engagement américain à ouvrir un consulat à Dakhla qui "est de nature fondamentalement économique", l’hebdomadaire fait observer que cette décision est le "fruit d’un long processus de concertations (…) de manière à garantir l'engagement réel des États-Unis".
Le média chilien a également évoqué l’entretien téléphonique entre SM le Roi Mohammed VI et le président de l’Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas Abou Mazen, au cours duquel le Souverain a notamment souligné que le Maroc soutient la solution à deux États.
Selon la même source, la réactivation des mécanismes des relations avec Israël, qui compte une communauté d’origine marocaine attachée à son identité marocaine, contribuera à ouvrir une nouvelle étape dans le processus des négociations entre Palestiniens et Israéliens.