Les États-Unis n’ont jamais renié les droits territoriaux du Maroc sur le Sahara, a souligné Kontorovich dans une tribune libre publiée dans la revue "Newsweek", rappelant que les États-Unis se sont déjà exprimés en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour régler la question du Sahara sous souveraineté marocaine.
Ce plan d’autonomie a reçu le soutien de l’Administration de l’ancien Président George W. Bush, a poursuivi l’expert, relevant que le même plan a été qualifié de sérieux, réaliste et crédible sous l’Administration Obama.
Cette même position a été réitérée à maintes reprises par les responsables du Département d’État, a encore rappelé le chercheur américain.
Kontorovich a déconstruit les arguments avancés par certaines voix qui ont critiqué la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, citant notamment James Baker, ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara.
Il n’est pas étonnant de constater que ces critiques "sans fondement" proviennent de personnes "qui ont pendant longtemps soutenu des politiques infructueuses pour le règlement de conflits".
L’expert américain en droit international a, dans ce contexte, souligné que M. Baker, qui avait quitté son poste d’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara il y a 16 ans pour protester contre ce qu’il avait qualifié alors de manque de progrès vers un règlement, rejette à présent les efforts visant à aller de l’avant pour régler le conflit régional autour du Sahara.
"Baker semble préférer voir la région s’empêtrer à jamais dans une situation de paralysie diplomatique", a indiqué le chercheur, relevant que l’argumentaire de Baker est dépourvu de tout fondement juridique.