Dans un article publié, jeudi, par le site d’information +Ammon+, l’expert jordanien a souligné que le polisario, en déphasage avec la réalité, vit une crise qui se manifeste dans les dissensions et divisions internes et l'irréalisme de sa thèse séparatiste, ce qui a amené ses dirigeants à se muer en mendiants avec comme objectif l’enrichissement personnel au détriment des séquestrés des camps de Tindouf.
Et de s’interroger si le polisario qui a perdu toute légitimité et demeure assujetti à un projet extérieur, pourrait revoir sa thèse et accepter la solution politique dans le cadre du plan d’autonomie sous souveraineté marocaine au lieu de rester en marge de l'Histoire et de la géographie.
Selon l’auteur de l’article, les observateurs de la question du Sahara marocain, depuis le départ du colonisateur espagnole, constatent clairement que le fond du conflit réside dans les ambitions expansionnistes de la direction algérienne en Afrique du Nord à travers ses manœuvres visant à créer une entité faible et soumise dans la région du Sahara marocain.
La direction algérienne utilise la question du Sahara marocain pour exporter sa crise intérieure et se dérober aux échéances et revendications intérieures relatives au choix démocratique, à la répartition des richesses et à la question du développement, a-t-il expliqué.
L’expert jordanien rappelle dans ce sens la position constante et immuable du Maroc concernant la solution de la question de son Sahara qui ne peut avoir lieu en dehors de la pleine et entière souveraineté du Royaume.
Cette position trouve son fondement, a-t-il dit, dans la solidité du front intérieur du Royaume du Maroc face aux ennemis de son intégrité territoriale, ainsi que dans réputation aux niveaux régional et international de la direction marocaine eu égard à sa légitimité historique et son génie dans la gestion du conflit aussi bien sur le terrain qu’au niveau diplomatique.
Et l'auteur de l'article de relever que ce conflit artificiel qui a tant duré, a retardé le projet de l'intégration maghrébine et entravé sérieusement le processus de développement dans la région, mettant en avant le réalisme de l'initiative marocaine de l'autonomie reconnue à l'international comme solution sérieuse, crédible et réaliste pour la règlement de ce différend régional.