Dans une déclaration à la MAP, M. Khoulafa, également membre fondateur et ancien directeur du Laboratoire de recherche en sciences juridiques, politiques et communication à l’Université Sultan Moulay Slimane (Béni Mellal), a affirmé qu’une simple lecture diachronique des événements postérieurs à cette visite montre clairement que celle-ci est un prolongement naturel de l’action diplomatique américaine en faveur de l’affermissement de la déclaration relative à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud.
Parmi les actions diplomatiques américaines qui officialisent cet acte de reconnaissance sur le plan international, il convient de citer en l’occurrence, la notification solennelle de cette déclaration auprès du Conseil de sécurité et du Secrétaire général de l'ONU, faite par Mme Kelly Craft, ambassadrice américaine à l’ONU le 15 décembre 2020, a-t-il soutenu.
"La célérité et la solennité de cette lettre de notification adressée à ces deux organes principaux de l’ONU affirment que la déclaration américaine n’est pas un simple acte juridique provenant de l’exécutif américain, mais elle constitue un engagement international que les États-Unis en tant que membre permanent du Conseil de sécurité défendront à l’avenir", a ajouté M. Khoulafa.
Il a en outre rappelé que le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a annoncé, dans un communiqué publié le 24 décembre, le commencement immédiat de la mise en place d’un consulat dans les provinces du Sud tout en réitérant l’engagement des États-Unis d’Amérique en faveur d’une solution politique à la question du Sahara sur la base de la proposition d'autonomie du Royaume du Maroc.
De surcroît, l’analyse du discours prononcé par le Sous-secrétaire d’État américain lors de cette visite dénote sans ambiguïté la constance de la position américaine et la volonté politique de consolider davantage les acquis réalisés en faveur d’une vision stratégique des relations maroco-américaines, a-t-il précisé.