Le recours à la notion de "police politique" au Maroc n'est pas fortuit, il est mûrement réfléchi comme en témoigne son utilisation répétitive dans le monde de la communication pour consacrer cette idée chez les utilisateurs des réseaux sociaux et des plateformes virtuelles, devenus une source de revenu, et qui ont choisi de recourir à la diffamation à l’égard du pays et de ses institutions pour augmenter le nombre de vues et garantir des revenus supplémentaires même au dépens de l’image de la patrie, a relevé cet avocat au barreau de Tétouan dans un article publié jeudi sur le site d’information "Hespress".
Il y a eu même recours à une "opposition virtuelle" non patriote qui n’a pas de profondeur sociétale, a-t-il dit dans cet article intitulé: "la police politique au Maroc !", relevant que les Marocains sont intelligents pour ne pas tomber dans ce piège et constatent facilement que l'appareil sécuritaire de leur pays exerce des missions importantes pour la protection des citoyens et de la patrie, au moment où le Maroc revendique d'importants acquis politiques et diplomatiques sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
L'expert a, dans ce sens, rappelé que plusieurs personnes poursuivies en justice pour des délits ou des crimes sanctionnés par le code pénal, insistent dans des sorties médiatiques, à conférer un caractère politique à leurs crimes et à se présenter comme des victimes de "représailles politiques".
Il a mis l'accent, dans ce cadre, sur la persistance de certains à qualifier de "police politique" les agents de sécurité et la police judiciaire, notamment la Brigade nationale, qui exerce ses missions dans le cadre de la loi et sous la supervision du parquet et le contrôle judiciaire.
Le fait que les appareils sécuritaires au Maroc agissent depuis très longtemps dans le cadre de la loi est même l'un des indicateurs de progrès et de développement au niveau de la réforme institutionnelle, législative et judiciaire opérée par le Maroc, a-t-il par ailleurs affirmé.