Intervenant lors de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement tenue jeudi par visioconférence, M. Boutayeb a indiqué que ce système vise aussi à évaluer le degré d'efficacité et d'efficience de ces programmes à l'aide d'un ensemble d'indicateurs, définis soigneusement et conformes aux normes internationales, et à assurer la mise en œuvre optimale des différents programmes de ce plan national, dont un grand nombre de projets connexes a été lancé en vue de la prise en charge efficace des risques naturels qui menacent le pays, notamment les inondations, l'érosion des sols et les tremblements de terre.
En application des Hautes Orientations Royales et conformément aux objectifs du "Cadre de Sendai" pour la réduction des risques de catastrophe à l'horizon 2030, le Royaume du Maroc s'est engagé, depuis 2017 dans le cadre d'une approche intégrée et globale et avec la contribution de partenaires internationaux, à la préparation d'un projet de plan d'action national pour encadrer la politique de gestion des risques naturels, a relevé M. Boutayeb, cité dans un communiqué lu par M. Saaid Amzazi, porte-parole du gouvernement, lors d'un point de presse à l'issue du Conseil.
Ce plan d'action national (2020-2030) vise à protéger la vie et les biens des citoyens contre les effets des catastrophes naturelles, à réduire la vulnérabilité vis-à-vis des risques de ces catastrophes et à renforcer la capacité de la population et des provinces pour y faire face en vue de garantir le développement durable, a rappelé le ministre délégué.
Ce projet de plan d'action est composé de 18 programmes s'inscrivant dans le cadre de cinq axes liés au renforcement de la gouvernance de la gestion des risques naturels, à l'amélioration de la connaissance et l'évaluation des risques naturels, à la prévention des risques naturels et le renforcement de la capacité de réponse, à la préparation aux catastrophes pour avancer rapidement et à une reconstruction efficace ainsi qu'au renforcement de la recherche scientifique et de la coopération internationale et la construction des compétences dans le domaine de la gestion des risques naturels, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, ce plan d'action repose sur quatre piliers principaux, notamment l'implication de tous les acteurs aux niveaux central et local, la diversification des sources de financement liés à la prévention des risques naturels, la promotion de la recherche scientifique dans le domaine de la prévention des effets des catastrophes naturelles et le renforcement des formes et des moyens de coopération internationale dans ce domaine, a relevé M. Boutayeb.