A travers ce livre, paru aux éditions "Orion", l'écrivaine a mis en relief la place importante qu'occupe le travail dans le vie de tous les jours. Ce travail ne doit, selon elle, "en aucun cas envahir tout l’espace et le temps d’une vie unique qui ne s’offre à nous qu’une seule fois et qui peut s’arrêter soudainement, ni nous faire oublier les choses essentielles de la vie : la famille, la santé, l’apprentissage, la vie en symbiose avec la nature".
Approchée par la MAP à ce sujet, cette spécialiste en pneumo-allergologie a fait savoir que l'idée d’aborder un tel sujet lui est venue en côtoyant une multitude de patients et en constatant un scénario qui ressort assez souvent: celui du regret de se retrouver en "fin de parcours" sans avoir profité de la vie.
"Lorsque je discute avec eux, ils regrettent surtout de ne pas avoir pu trouver l’équilibre entre le travail et le Reste", a-t-elle dit.
A travers le personnage d’Abdelkrim, un Marocain moyen auquel tout un chacun peut s'identifier, ce roman se veut une véritable leçon de vie qui déclenche chez le lecteur une remise en cause quant à l’importance des "petites choses de la vie" qui contribuent dans le vrai bonheur et le bien-être.
C'est précisément, dans ce sens, qu'Abdelhak Najib, écrivain-journaliste et fondateur des éditions "Orion", écrit dans la préface du livre que "le roman de Wiam El Khattabi devient une grande leçon. D'abord, un acte de conscience suivi d'une riposte de résistance. Ensuite, la détermination de ne pas céder un iota de son âme à ce qui l'use. Enfin, il y a le cheminement intérieur qui enclenche une autre manière de voir le monde et l'appréhender avec ses absurdités, ses aberrations et ses non-sens".
Passionnée par l’enseignement, Wiam El Khattabi a passé le concours pour rejoindre le corps professoral. Actuellement professeure de l’enseignement supérieur, elle travaille dans le secteur hospitalo-universitaire.