Orellana, qui commentait pour la MAP le projet de généralisation de la protection sociale présenté mercredi devant SM le Roi, a souligné que le lancement en plein milieu de la pandémie du projet dénote une volonté évidente de « placer l’être humain au centre de la politique publique de santé » au Maroc.
« Il est important de voir que dans des pays comme le Chili ou le Maroc, dont les recettes proviennent de secteurs productifs, ces ressources sont allouées en priorité à des secteurs qui intéressent la population au plus haut point », en l’occurrence la santé.
Dans l’absolu, a-t-elle dit, «les gens veulent aller à un hôpital pour être soignés sans que les frais médicaux ne deviennent une charge difficile à supporter ou une source de préoccupation », ajoutant que le projet de généralisation de la protection sociale va permettre d’«universaliser, de démocratiser l’accès à la santé qui est un bien précieux ».
Soulignant la démarche progressive du déploiement du projet de généralisation de la protection sociale, Orellana s’est enfin félicitée de cette « très bonne nouvelle » pour les Marocains dans le contexte de la pandémie du Covid.
Mercredi, le Souverain avait présidé la cérémonie de lancement de la mise en œuvre du projet de généralisation de la protection sociale et de signature des premières conventions y afférentes.
Ce chantier Royal, qui bénéficiera dans un premier temps, entre autres, aux agriculteurs, aux artisans et aux commerçants, devra s’étendre, dans un second temps, à d’autres catégories dans la perspective de la généralisation effective de la protection sociale à tous les citoyens.
Il sera déployé sur quatre ans, jusqu'à 2025, avec successivement la généralisation de l'assurance médicale obligatoire de base (2021-2022), la généralisation des allocations familiales (2023-2024), l'élargissement en 2025 de la base des affiliés aux régimes de retraite et enfin la généralisation de l'indemnisation pour perte d'emploi en 2025.