Dans un article signé par le journaliste et écrivain Saïd Jdidi sous le titre "Brahim Ghali, l’Algérien", la publication souligne que l'hospitalisation en Espagne de Brahim Ghali sous une identité algérienne "n’était pas en fait une escroquerie mais une réalité flagrante", ajoutant que Ghali a voyagé avec sa véritable identité acquise il y a près de 45 ans, d’autant plus qu’il savait depuis longtemps que sans être Algérien il ne pouvait pas devenir chef de l’entité fantoche.
Cette manœuvre entreprise par l’Algérie et le polisario fait tomber le dernier masque sur le projet séparatiste contre le Maroc, parrainé par les généraux à Alger et qui menace la stabilité de toute la région, a ajouté l’auteur de l’article.
Le site a insisté sur l'impératif pour l’Union Africaine et l’ONU de prendre en considération la nouvelle/ancienne identité de Brahim Ghali pour tirer les conclusions nécessaires à ce sujet.
Il a en outre relevé que le front du polisario n’existait plus depuis l’assassinat de son fondateur El Ouali Mustapha Sayed, par les services secrets algériens près de Nouakchott, estimant que le front séparatiste est devenu depuis cette date une annexe du ministère algérien de la Défense.
Le chef des séparatistes, rappelle-t-on, avait été admis la semaine dernière dans un hôpital du nord de l’Espagne sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés pour échapper à la justice espagnole.
Le gouvernement espagnol a confirmé, jeudi soir, que le chef des séparatistes du polisario se trouve en Espagne pour "recevoir des soins médicaux".
Les avocats des victimes des actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali ont déposé, jeudi, une plainte auprès de la justice espagnole pour l'activation du mandat d’arrêt européen émis à l’encontre de ce dernier.