L'entrée de Ghali au territoire espagnol sous la fausse identité d'un citoyen algérien, avec un passeport falsifié, en compagnie d'une équipe médicale étrangère, "ne pouvait avoir lieu sans un accord préalable entre les deux gouvernements espagnol et algérien, dans une tentative de tromper la justice espagnole", souligne le média en ligne dans un article de Saïd Jedidi, intitulé "L'art de contourner les lois et la justice: le citoyen Benbatouche".
En plus de son pseudonyme, Ghali est arrivé en Espagne à bord d'un hélicoptère médicalisé algérien, une démarche qui demandait en amont des concertations et arrangements avec les autorités locales de la ville de Logroño, commente le journaliste M. Jedidi.
"Comment cette opération a-t-elle eu lieu?", s'interroge l'auteur avant de répondre sur un ton ironique que le chef séparatiste en aurait bénéficié "pour des raisons humanitaires", alors que Carles Puigdemont et d'autres dirigeants catalans n'ont pas eu la chance d'en profiter bien qu'ils n'aient pas perpétré de crimes de meurtre, de torture et de viol.
Citant des sources fiables, le site révèle que "le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a obtenu l'engagement du Chef du gouvernement espagnol à protéger Ghali des poursuites judiciaires dont il fait l'objet pour des crimes contre l'humanité".
"L'opération Benbatouche a été orchestrée grâce à un arrangement préalable entre les deux parties au grand dam de la loi et de la justice, mais à quel prix?", conclut l'article.