Dans un communiqué rendu public suite à l'adoption de ladite résolution, la Chambre des conseillers, avec toutes ses composantes politiques, territoriales, entrepreneuriales, professionnelles et syndicales, fait part de son rejet catégorique des tentatives désespérées de certaines parties hostiles visant à piétiner les acquis de ce partenariat et embrouiller son avenir.
Partant de son attachement à l'esprit du partenariat et aux valeurs du respect mutuel et de dialogue politique ouvert, la Chambre rejette le fait d'impliquer le Parlement européen dans une crise bilatérale, dans laquelle l'Espagne voisine assume une responsabilité avérée en raison de sa position au sujet de la question de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, et ce à travers l'instrumentalisation de la question de la migration et cette tragédie humaine dans la surenchère politique.
Le communiqué souligne que la Chambre des conseillers rejette avec force les contrevérités contenues dans la résolution au sujet du préside occupé de Sebta, mettant en garde contre les risques de transcender les réalités historiques et géographiques.
La deuxième Chambre a également déploré les tentatives de certains parlementaires européens d'ignorer les acquis communs ayant été enregistrés au niveau des relations Maroc/UE, soulignant que la position de ces parlementaires est en contradiction avec celles prises par les hauts responsables européens et d'autres institutions qui considèrent le Royaume comme un partenaire clé et allié stratégique dans plusieurs questions centrales, dont celles se rapportant aux problématiques de la migration.
Elle a souligné sa conviction que ce partenariat puise sa force des principes et des valeurs communs, dont le respect, la confiance mutuelle et la solidarité, en prenant en compte les intérêts de chacun et la gestion commune des principales affaires, tout en affirmant que ces principes restent en vigueur et revêtent une importance capitale pour la réalisation de ce partenariat.
Le communiqué réitère que le Maroc, en harmonie avec ses valeurs et principes consacrés par l'arsenal juridique et les règles des droits de l'Homme inscrits dans sa Constitution, accorde une importance capitale à la question de la migration des mineurs non accompagnés, et ne cesse d'oeuvrer dans ce cadre avec ces partenaires, notamment européens, dans un esprit de coopération basée sur la protection et le retour des mineurs, conformément aux engagements internationaux.
La Chambre se félicite, ajoute le communiqué, de la réaffirmation par SM le Roi Mohammed VI, le 1er juin 2021, de Ses Hautes Instructions pour le règlement définitif de la question des mineurs marocains non accompagnés se trouvant dans une situation irrégulière dans certains pays européens, comme étant l'expression de l'engagement clair et constant du Royaume du Maroc.
Elle a saisi cette occasion pour remercier et saluer les instances parlementaires panarabes et panafricaines pour leur solidarité avec le Maroc, faisant part de la mobilisation de l'ensemble ses composantes pour défendre les intérêts suprêmes et les causes justes du Royaume, en poursuivant les contacts avec les différents acteurs du Parlement européen qui n'ont pas cédé aux manipulations de certaines parties, et en expliquant les causes réelles de la crise provoquée par l'Espagne, qui a violé les principes de bon voisinage et les conventions internationales en accueillant, de manière frauduleuse et sous une fausse identité, une personne accusée de crimes de génocide, viol et graves violations des droits de l'Homme.