"Le gouvernement de la Gambie reconnaît le principe de souveraineté comme une norme internationale fondamentale qui ne peut être ignorée lors du règlement de ce différend. A cet égard, le gouvernement gambien réaffirme son plein soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc sur tous ses territoires, y compris le Sahara marocain", a déclaré devant le Comité l'ambassadeur Représentant permanent adjoint de la Gambie à l’ONU, Lamin Faati.
A ce propos, il a rappelé que son pays a inauguré, en janvier 2020, un Consulat général au Sahara marocain "conformément à cette norme internationale" de souveraineté des Etats sur leur territoire.
Evoquant le contexte de la pandémie de Covid-19, le diplomate gambien a tenu à saluer les efforts entrepris par le Maroc pour étendre la campagne nationale de vaccination à l'ensemble de la population du Sahara en vue de lutter et contrôler la pandémie, soulignant que cet acte louable ne surprend personne "car il ne fait que refléter l'engagement de longue date du Maroc en faveur du développement socio-économique de la région du Sahara".
A cet égard, M. Faati a rappelé "les efforts et les investissements consentis par le Maroc en faveur du développement humain de la population du Sahara, notamment à travers le cadre du Nouveau modèle de développement du Sahara marocain lancé en 2015".
S’agissant du processus politique, la Gambie a réitéré "son plein soutien au processus politique en cours, sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU, visant à forger une solution politique fondée sur le réalisme, le compromis et la persévérance pour résoudre ce différend".
A ce propos, le diplomate a souligné que la Gambie "encourage l'examen favorable de l'initiative d'autonomie présentée par le Royaume du Maroc comme une solution de compromis viable", estimant que cette initiative témoigne "d'une forte volonté de résoudre ce différend régional dans le respect du droit international".
M. FAATI a également émis l’espoir que le prochain séminaire régional du C24 s'appuiera sur les acquis du dernier séminaire présentiel de mai 2019, qui a été marqué par la participation des représentants démocratiquement élus de la région du Sahara, et accélérera le rythme du processus politique pour la résolution de ce différend régional.